RMI. Au 30 juin 2008, le nombre d'allocataires percevant le revenu minimum d'insertion (RMI) s'élevait à 1,14 million en données corrigées des variations saisonnières. Un chiffre qui a baissé de 5,2 % entre juin 2007 et juin 2008 mais qui reste stable au deuxième trimestre 2008. Cette stabilisation du nombre d'allocataires du RMI est liée à un ralentissement de l'amélioration du marché du travail. Par ailleurs, le nombre de titulaires de contrats aidés (contrats d'avenir et contrats insertion-revenu minimum d'activité) était en légère diminution ce trimestre. Parallèlement, au 30 juin 2008, environ 179 000 foyers bénéficiaient d'une mesure d'intéressement à la reprise d'activité au titre du RMI, dont 93 000 percevaient un paiement RMI. Parmi les allocataires du RMI en seconde période d'intéressement, les trois quarts ont perçu une prime forfaitaire d'intéressement.
« Le nombre d'allocataires du RMI au 31 décembre 2008 » - DREES - Etudes et résultats n° 657 - Septembre 2008 - Disponible sur
Logement des étudiants. La professionnalisation de l'armée, la fin de la conscription et la toute nouvelle carte militaire laissent de nombreux sites en friche dont pourraient bientôt profiter... les étudiants. La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, et son homologue de la Défense, Hervé Morin, ont en effet signé le 5 septembre un protocole d'accord visant à transformer des terrains et bâtiments militaires en logements pour les étudiants. L'objectif affiché est la mise à disposition de 6 000 logements, neufs ou réhabilités, d'ici à 2012. Une première liste de 15 villes, où des terrains seront libérés et qui manquent particulièrement de logements pour cette population, a été dressée par les deux ministres : Arras, Bordeaux, Caen, La Rochelle, Limoges, Marseille, Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Paris, Reims, Toulouse, Valenciennes et Versailles. « Un effort particulier sera porté sur la région d'Ile-de-France où l'urgence en matière de logements étudiants est la plus forte », indique l'accord ministériel, qui prévoit aussi que « ces logements devront être localisés prioritairement à proximité des lieux d'enseignement supérieur, des gares ou facilement accessibles par les transports en commun ».