Le MNCP (Mouvement national des chômeurs et précaires) est prêt à soutenir le projet de loi sur le RSA (revenu de solidarité active) à plusieurs conditions. L'association veut que la logique de retour à l'emploi n'occulte ni la réalité du marché du travail, ni les difficultés de ceux qui en sont le plus éloignés, et que la liberté de choix de son emploi soit respectée. Elle demande par ailleurs une revalorisation du minimum garanti (afin qu'il soit plus élevé que le RMI), que le RSA soit un droit opposable attribué sans contrepartie et qu'il soit élargi aux jeunes et aux bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique.
« Etrangers : silence on enferme ! » C'est par cette formule que plus de 70 organisations se sont indignées, après la Cimade, de l'appel d'offres et du décret du 22 août qui modifie l'accès des associations aux centres de rétention administrative (CRA) (voir ASH n° 2572 du 12-09-08, pages 5 et 48). « Le ministre de l'Immigra-tion veut des associations aux ordres, afin que les CRA, loin de toute regard critique, redeviennent des espaces sans contrôle », s'inquiètent-elles.