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Gouvernance du 5e risque : l'APF refuse la mise à l'écart des associations

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Le rapport d'étape du Sénat sur la construction du cinquième risque, présenté le 8 juillet par Philippe Marini (1), suscite une « forte inquiétude », voire l'« indignation » de l'APF (Association des paralysés de France). En cause : « la disparition des associations du conseil de la CNSA (caisse nationale de solidarité pour l'autonomie), en parallèle avec l'apparition des assureurs notamment dans un comité ad hoc «au plus proche» du conseil ».

Une des forces de la CNSA est la composition de son conseil, dans lequel siègent toutes les parties prenantes, explique l'APF. Elle apporte « la garantie d'un réel débat et d'une utilisation des fonds [...] au plus près des besoins des personnes ». Or en « cantonnant les associations dans un conseil d'orientation et de surveillance [...], le Sénat prône une mise à distance des personnes directement concernées » et les prive d'expression notamment sur les orientations budgétaires. Un « système dangereux » où les assureurs « n'auraient pas de contre-pouvoir éventuel alors même qu'ils risquent d'avoir un rôle - trop - déterminant dans le financement de la dépendance ».

Le mode de gouvernance actuel de la CNSA étant une « avancée novatrice et reconnue par tous », l'APF s'oppose résolument à ce qui serait « une régression sociale d'importance ».

Notes

(1) Voir ASH n° 2566 du 11-07-08, p. 5.

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