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Inquiétudes sur le financement du RSA

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Comme la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale), la CFDT et la CGT, qui auraient préféré un financement du RSA (revenu de solidarité active) (voir ce numéro, page 5) par la solidarité nationale, les organisations de chômeurs regrettent un redéploiement partiel de la prime pour l'emploi. Elle « va être revue à la baisse dans son montant et relativement au nombre de bénéficiaires », s'alarme AC !-Ile de France. Autre source d'inquiétude pour l'association, le rattachement des droits connexes non plus au statut mais aux revenus : « Aujourd'hui, tous ceux qui sont allocataires des minima sociaux bénéficient automatiquement [de la couverture maladie universelle complémentaire], demain, ceux qui auront repris un emploi en seront donc exclus pour certains, et devront financer une mutuelle. Ce qui annulera les gains liés à la reprise d'emploi... » La CGT-chômeurs dénonce également vivement la suppression de la prime de Noël : « Nous ne pouvons accepter que cette victoire des chômeurs devienne un outil financier dans un plan de charité [conduisant au] retour à l'emploi bradé. »

Au regret de beaucoup de ne pas voir les moins de 25 ans intégrés dans le dispositif, s'ajoutent les craintes des départements. « Sur l'assurance du financement du fonds de mobilisation départemental pour l'insertion, tant pour le RMI que pour le futur RSA, nous n'avons reçu aucune réponse », indique l'Assemblée des départements de France (ADF) après la « conférence nationale des exécutifs » du 10 juillet. « Convainquez le président de la République et le Premier ministre d'en faire une priorité budgétaire de l'Etat et non un dispositif de redistribution entre nos concitoyens les plus en difficulté », enjoint de son côté Michel Dinet, président (PS) du conseil général de Meurthe-et-Moselle et vice-président de l'ADF, dans une lettre ouverte à Martin Hirsch. A ces craintes sur les financements se mêlent des doutes d'ordre technique. La CGT de la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) jugent ainsi que la généralisation du RSA au 1er juin 2009 est « incompatible avec les moyens humains et techniques de gestion disponibles » à la CNAF.

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