L'ANAS (Association nationale des assistants de service social) a écrit à Carla Bruni-Sarkozy pour lui demander d'agir en faveur de l'ex-membre des Brigades rouges Marina Petrella, qui est devenue assistante sociale. « L'engagement dans cette profession nous semble signer de la plus forte manière qui soit le retour parmi les hommes et le respect du genre humain » de cette ancienne militante d'extrême gauche, défend l'association. Condamnée en Italie pour meurtre et vivant en France depuis 1993, Marina Petrella, 54 ans, est incarcérée depuis août 2007 en attendant son extradition vers l'Italie. Elle a été transférée le 11 juillet à l'hôpital d'Evry dans « un état faible », selon son avocate. Tout en s'engageant à la livrer aux autorités italiennes, Nicolas Sarkozy a demandé à Silvio Berlusconi, président du Conseil des ministres italien, la grâce de l'ex-brigadiste.
« L'action sociale anesthésiée ? Reprenons l'initiative ». Un collectif - composé pour l'heure de la CPO (Conférence permanente des organisations professionnelles du social), du MILH (Mouvement interprofessionnel pour un humanisme laïc) et de 789 radio sociale - se propose d'organiser sur ce thème une université de rentrée, les 4 et 5 octobre à Paris. Pour « rapprocher les expériences, confronter les analyses et décider des suites à donner ».
Contact :
Les « Amoureux au ban public » - regroupement de couples mixtes franco-étrangers né en juin 2007 pour protester contre le durcissement continu des lois sur l'immigration - ont lancé, le 16 juillet, dans sept villes, une campagne appelée à se terminer... à la Saint-Valentin, le 14 février 2009. Des actions sont prévues pour sensibiliser le grand public. Une pétition est proposée pour défendre la liberté de vivre la relation amoureuse et la vie familiale de son choix, sans obstacles multiples, contrôles et intrusions dans l'intimité des couples, séparations, expulsions... La Cimade, le FASTI, le GISTI, la Ligue des droits de l'Homme, le MRAP, SOS Racisme, le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France soutiennent le mouvement et comptent parmi les premiers signataires.
Disponible sur