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Handicap auditif. L'Académie nationale de médecine recommande qu'un dépistage généralisé de la surdité soit réalisé dans les maternités lors de la période néonatale précoce, c'est-à-dire entre 0 et 8 jours, soit au cours de l'hospitalisation originelle, soit lors d'une consultation dans ce délai en cas de sortie prématurée de l'établissement. Dans un communiqué adopté à l'unanimité le 1er juillet, elle assortit cette recommandation de trois conditions. Les parents devraient être systématiquement informés pendant la grossesse sur le rôle de l'audition dans l'apprentissage du langage de l'enfant. Les acteurs du dépistage devraient recevoir une formation d'ordre à la fois technique et psychologique. Les responsables du dépistage fait à la maternité et les responsables de la prise en charge des enfants devraient intervenir en « parfaite articulation ». Cette recommandation fait suite à l'avis rendu le 10 janvier dernier par le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE), que l'Académie nationale de médecine qualifie de « sociétal ». Pour mémoire, le CCNE avait jugé que, « en l'état actuel des choses », un « dépistage de masse » dans les premiers jours de la naissance, « anonyme et dépersonnalisé » présenterait « plus d'inconvénients que d'avantages » (voir ASH n° 2541 du 18-01-08, page 9).

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