La précarité du statut des auxiliaires de vie scolaire (AVS) « est insupportable », écrivent quatre syndicats d'enseignants (Snuipp-FSU, SNES-FSU, SGEN-CFDT, FEP-CFDT) et deux associations (Fnaseph et Unaïsse) (1) dans une lettre ouverte au ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos. « La question de l'avenir des 15 000 AVS, qui accompagnent des milliers d'élèves en situation de handicap dans les établissements scolaires, n'est toujours pas réglée ! », s'alarment-ils. Déjà, le contrat de bon nombre d'entre eux est arrivé à échéance à la fin de l'année scolaire et n'est pas renouvelé. « C'est un véritable gâchis, une perte de compétences, pour ces personnels mais aussi pour les jeunes en situation de handicap qu'ils accompagnent et leurs familles. » Cette situation est « d'autant plus scandaleuse que le ministère se comporte en «patron-voyou» en s'exonérant de toute contribution à l'emploi des personnes handicapées au motif du «coût» des AVS », poursuivent les signataires. Les six organisations demandent donc l'ouverture immédiate de discussions pour assurer la continuité du service et le renouvellement des contrats arrivant à terme et, plus globalement, la création d'un métier de l'accompagnement scolaire.
(1) Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap et Union nationale pour l'avenir de l'inclusion scolaire, sociale et éducative.