La professionnalisation des animateurs est menacée, s'alarme l'Aforts (Associa-tion française des organismes de formation et de recherche en travail social) (1). A l'origine de ses inquiétudes, la remise, le 3 juin, par le professeur Jean Bertsch, d'un rapport sur la « réorganisation de l'offre publique de formation dans le secteur de l'activité physique, du sport et de l'animation », effectué à la demande des ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, et du secrétariat d'Etat chargé des sports (2).
Celui-ci propose notamment de remplacer le Dejeps (diplôme d'Etat de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport), qui avait été enrichi d'une mention « animation sociale », par un BTS Sport et animation, et le Desjeps (diplôme d'Etat supérieur de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport) par une licence professionnelle « animation professionnelle ». Il souhaite également le développement des certificats de qualification professionnelle délivrés par les branches en lieu et place du Bapaat (brevet d'aptitude professionnel d'assistant animateur technicien de la j
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