Une association TSF (pour « travailleurs sociaux en formation ») bientôt constituée ? La coordination nationale des étudiants s'est réunie à nouveau le 28 juin à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Face aux difficultés que rencontrent encore, dans certaines régions, les étudiants dans la recherche de terrains d'accueil, elle continue de demander une modification des conditions d'application du décret relatif à la gratification et de réclamer « une concertation multipartite » pour parvenir à une solution financière pérenne versée par un organisme tiers. N'ayant pas réussi à être reçue par Xavier Bertrand et afin d'être reconnue comme un interlocuteur crédible dans les différentes instances, elle devrait se constituer en association début juillet. Elle prévoit d'ores et déjà un week-end de réflexion à Albi les 13 et 14 septembre.
Le réseau Reseda (Réseau francophone de soins et d'accompagnement pour les exilés victimes de torture et de violence politique) a été lancé le 26 juin, à l'occasion de la journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture. Les associations Osiris (Marseille), Mana (Bordeaux), Primo Levi (Paris) et Ulysse (Bruxelles), rassemblées autour de valeurs affirmées dans une plateforme (disponible sur
L'animation globale mise en oeuvre par les centres sociaux est menacée, s'inquiète la Fédération nationale des centres sociaux et socioculturels de France. En effet, financée par les caisses d'allocations familiales, elle risque d'être remise en cause par la négociation de la convention d'objectifs et de gestion 2009-2012 entre l'Etat et la CNAF, s'inquiète l'organisation. Aussi appelle-t-elle à la rédaction d'un pacte national de coopération avec les institutions et les partenaires concernés qui, décliné au niveau local, permettrait la reconnaissance et la pérennité financière des centres sociaux.
Les travailleurs pauvres constituent une nouvelle catégorie, souvent appréhendée au plan des statistiques sous l'angle du revenu. Mais qu'en est-il du côté du lieu de travail ? « La question ne tient en rien de l'évidence », relève une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale, car la pauvreté laborieuse est parfois dissimulée. Elle a en outre un caractère familial et multidimensionnel dont la réalité échappe souvent à l'employeur comme aux syndicats dans l'entreprise. Mais il faut nuancer selon les secteurs professionnels, la pauvreté étant le lot majoritaire dans certaines branches comme l'aide à domicile, la propreté, la restauration rapide... Par ailleurs, les accords de prévoyance restant peu nombreux dans ce domaine, le traitement de la pauvreté fait encore, dans l'entreprise, l'objet d'interventions d'urgence plus que d'actions de fond. Sans compter que beaucoup de travailleurs pauvres sont salariés de petites structures où n'existe ni fonds social, ni assistant social, ni syndicat...
La Lettre de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale n° 5 - Juin 2008 - Synthèse disponible sur