« Revenus des pauvres : l'écart se creuse ! », s'alarme le collectif Alerte. Alors que le SMIC et les indemnités de chômage ont été revalorisés (voir ce numéro, pages 7 et 19), rien n'a été annoncé pour les minima sociaux, hormis la revalorisation de l'allocation aux adultes handicapés et du minimum vieillesse de 5 %, explique-t-il. Rappelant que, selon l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale, l'écart entre le salaire minimum et les principaux minima sociaux n'a cessé de se creuser depuis 20 ans, les présidents des associations demandent au gouvernement une revalorisation immédiate de ces derniers, d'un montant au moins égal à celle du SMIC.
« Pour une France solidaire », tel est le thème d'une des motions adoptées, lors de leur assemblée générale du 28 juin, par les adhérents de l'Association des paralysés de France. Ces derniers dénoncent les orientations sociales actuelles et demandent au président de la République et au gouvernement d'engager les réformes pour créer un revenu d'existence au moins égal au SMIC brut et un nouveau champ de protection sociale d'aide à l'autonomie - sans remettre en cause les droits acquis. Ils mandatent le conseil d'administration pour élargir son combat à toutes les associations partageant les valeurs de solidarité et de fraternité afin que les réformes bénéficient à tous.
L'ensemble des motions est disponible sur
Le GEPSo (Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux) proteste contre l'obligation faite aux entreprises adaptées du secteur public de se transformer en EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial) afin de pouvoir continuer à bénéficier des « allégements Fillon » de charges sur les bas salaires. Cette décision leur a été signifiée par courrier le 29 mai pour une application au 1er juillet ! Le groupement voudrait éviter aux 19 entreprises adaptées concernées cette complication inutile. Il demande à ce que les établissements publics administratifs - qui gèrent simultanément divers types de structures - puissent continuer à le faire, à condition de bien dissocier le budget de l'EA, selon la règle qui prévaut dans le secteur associatif.
UNA (Union nationale de l'aide, des soins et des services à domicile) a signé, en juin, des conventions avec cinq organisations - l'APF, la FISAF, l'Unafam, l'Unapei et le réseau Ile-de-France de SLA (Sclérose latérale amyotrophique) - représentant tous les types de handicaps. Objectif : encourager les partenariats locaux, développer dans le réseau des pratiques professionnelles de qualité, former des intervenants à domicile aux spécificités de chaque handicap et favoriser le libre choix du lieu de vie des personnes handicapées.