Elèves handicapés. Les élèves handicapés de terminale pourront conserver le matériel informatique adapté à leur handicap après avoir obtenu leur baccalauréat, a indiqué le ministère de l'Education nationale dans un communiqué du 19 juin. Concrètement, il s'agit d'une « cession pure et simple » puisque ce matériel qui leur était prêté par l'Etat ne leur sera plus réclamé. Cette décision, prise par Xavier Darcos, concerne environ 200 bacheliers chaque année au niveau national. Elle vise à encourager la poursuite d'études des lycéens handicapés en leur évitant des « démarches administratives très lourdes » lorsqu'ils accèdent à l'enseignement supérieur. En effet, souligne le ministère, plusieurs mois sont nécessaires pour attester des besoins, solliciter des devis et recevoir divers accords.
Plan « métiers ». Le 24 juin, la secrétaire d'Etat à la solidarité a installé le comité national de pilotage du plan des « métiers » de la dépendance (voir ASH n° 2545 du 15-02-08, page 5). Ce comité, a rappelé Valérie Létard, est chargé d'accompagner les expérimentations menées dans les régions Nord-Pas-de-Calais, Centre et Alsace, puis d'en tirer le bilan avant la généralisation au niveau national. Il doit également assurer la complémentarité et l'articulation du plan « métiers » avec les autres plans gouvernementaux en cours de mise en oeuvre (« Alzheimer », « autisme »...). Il a également un rôle d'impulsion et de préconisation s'agissant de la construction du parcours d'accès aux métiers de la dépendance, du répertoire national des métiers de la dépendance ou encore d'un cadre éthique pour l'intervention des professionnels en établissements et à domicile.
Minimum contributif. Au 31 décembre 2007, 4,1 millions de retraités du régime général percevaient une pension de base portée au minimum contributif, soit 38 % de l'ensemble des retraités de droits directs contributifs. C'est ce qui ressort d'une étude de la caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV), qui précise en outre que le montant de cette allocation représente environ 30 % de la pension des bénéficiaires, celle-ci s'élevant en moyenne à 203 € par mois pour les hommes et à 327 € pour les femmes. « Son apport est donc essentiel, alors que son coût est limité pour le régime général », souligne-t-elle, puisque, en 2006, la masse annuelle versée à ce titre s'élève à 4,3 milliards d'euros, soit 6,3 % de l'ensemble des masses attribuées au titre des droits propres. L'étude indique aussi que les femmes sont majoritairement concernées par cette allocation : 57 %, contre 28 % des hommes, l'ensemble liquidant en moyenne leur pension à 62 ans, contre 60 ans pour les non-bénéficiaires.
« L'apport du minimum contributif : entre redistribution et contributivité » - Cadr'@ge n° 3 - Juin 2008 - Disponible sur