« Les jeunes sont maltraités » par les politiques publiques d'insertion, proteste l'Association nationale des directeurs de missions locales (ANDML), selon laquelle cette tendance s'aggrave. L'organisation dénonce des orientations qui ignorent les acteurs de l'insertion des moins de 25 ans : « Un jour, on crédite les missions locales d'une mission de service public, le lendemain, celle-ci est confiée aux opérateurs privés de placement dans le cadre d'un appel d'offres de mise en concurrence. » Elle déplore en outre, mentionnant la feuille de route du « Grenelle de l'insertion », que l'approche globale des problématiques d'insertion « soit abandonnée au bénéfice d'un seul objectif : la mise à l'emploi rapide ». Elle appelle à « un refus catégorique de la marchandisation de l'insertion des jeunes » et à la construction de l'égalité des chances pour tous, pas seulement pour « les plus employables ».
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