RMI. Au 31 mars 2008, 1,13 million d'allocataires percevaient le revenu minimum d'insertion versé (RMI) par les caisses d'allocations familiales. Un nombre en diminution de 1,8 % au cours de ce premier trimestre et de 6,6 % sur un an (en données corrigées des variations saisonnières). Cette baisse résulte largement de l'évolution favorable du marché du travail jusqu'à la fin 2007. Par ailleurs, à cette même date, environ 77 000 allocataires ayant un droit au RMI (contre 73 000 il y a un an), qu'ils soient payés ou non à ce titre, bénéficiaient d'un contrat d'insertion-revenu minimum d'activité, un nombre quasiment stable sur les derniers trimestres. Parmi eux, seuls 20 000 continuaient à percevoir effectivement un paiement au titre du RMI au premier trimestre 2008, soit environ un quart. Parallèlement, après les premiers mois d'expérimentation du revenu de solidarité active, environ 10 600 foyers étaient inscrits dans le dispositif, dont 5 500 étaient payés au titre du RMI.
E-ssentiel n° 74 - Juin 2008 - Disponible sur
Lieux de privation de liberté. C'est désormais officiel, Jean-Marie Delarue, conseiller d'Etat, a été nommé pour six ans renouvelable, le 11 juin en conseil des ministres, contrôleur général des lieux de privation de liberté. Sa mission : contrôler les conditions de prise en charge et de transfèrement des personnes privées de liberté afin de s'assurer du respect des droits fondamentaux dont elles demeurent titulaires (voir ASH n° 2528 du 26-10-07, page 15 et n° 2550 du 21-03-08, page 19). Pour ce faire, il dispose d'un budget de 2,5 millions d'euros pour l'embauche de 18 personnes.
Prestation de compensation « enfant ». Le ministère de la Solidarité diffuse un document d'information permettant d'éclairer le choix des parents d'enfants handicapés entre le complément de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) et la prestation de compensation du handicap (PCH) (sur les modalités du droit d'option, voir ASH n° 2558 du 16-05-08, page 5 et ce numéro, page 7). Rappelant que la PCH « enfant » peut dans certains cas améliorer les réponses apportées aux familles, il indique qu'elle ne permet pas à l'heure actuelle de couvrir la totalité des besoins spécifiques d'un enfant handicapé. « En règle générale pour la prise en charge des besoins d'aides humaines », « le complément de l'AEEH sera plus intéressant que la PCH », ceci pour un très jeune enfant ou si les parents ont réduit ou arrêté leur activité professionnelle. En revanche, « le montant de la PCH sera généralement supérieur à celui du complément de l'AEEH lorsque le temps d'aide pour les actes essentiels ou la surveillance est important ou en cas de recours, pour ces besoins d'aides, à un salarié », est-il indiqué.
Complément de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé ou prestation de compensation - comment choisir ? - Disponible sur