L'Usgeres a demandé officiellement, le 20 mai, à Xavier Bertrand, ministre du Travail et des Relations sociales, d'engager une procédure de reconnaissance de sa représentativité au sein de la Commission nationale de la négociation collective, du Conseil supérieur de la prud'homie et du conseil d'administration de l'ANACT (Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail). La réforme de la représentativité syndicale « élude totalement » la question de la représentativité des organisations patronales, regrette-t-elle, en souhaitant être reconnue au même titre que d'autres organisations comme l'UNAPL pour les professions libérales ou la FNSEA dans le secteur agricole.
Les conseillers socio-éducatifs de la fonction publique territoriale veulent voir leur déroulement de carrière aligné sur celui des cadres socio-éducatifs de la fonction publique hospitalière, tel qu'il a été amélioré par deux décrets et deux arrêtés du 11 mai 2007 (voir ASH n° 2508, du 18-05-07, page 13). Leur cadre d'emplois pourrait ainsi compter deux grades au lieu d'un, avec un dernier échelon à l'indice 780, au lieu de 660 actuellement. C'est en tout cas ce que demandent la fédération CGT des services publics et son union de cadres, qui font circuler une pétition en ce sens.
France Active s'engage à doubler son activité en aidant à la création ou à la consolidation de 80 000 emplois dans les cinq ans, contre 40 000 ces cinq dernières années. Avec deux axes d'intervention : le soutien aux entreprises d'insertion, aux associations d'utilité sociale et aux entreprises solidaires par l'apport de fonds propres et de garanties (63 000 emplois), et l'octroi de garanties facilitant l'accès au microcrédit pour les créateurs d'entreprise (17 000 emplois). L'association se propose d'accentuer son action dans les quartiers « sensibles ». Pour ce programme, le soutien, financier et humain, de la Caisse des dépôts vient de lui être renouvelé pour cinq ans, au terme d'une convention signée le 27 mai.