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Lancement du « plan canicule » 2008

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A l'approche de l'été, le ministère de la Santé présente, dans une circulaire, le nouveau « plan canicule » - disponible sur www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr. Comme chaque année, le niveau de veille saisonnière est déclenché automatiquement du 1er juin au 31 août. En fonction des prévisions météorologiques, un niveau de « mise en garde et actions », déclenché par le préfet du département, et un niveau de mobilisation maximale, activé sur instruction du Premier ministre « dans le cas où la canicule est aggravée par des effets collatéraux (rupture de l'alimentation électrique, pénurie d'eau potable, saturation des établissements de santé...) », peuvent prendre la suite. Sur cette période, la plateforme téléphonique « canicule info service » - accessible au 0 800 06 66 66 (appel gratuit) - est remise en service du lundi au samedi de 8 heures à 20 heures.

Pour 2008, les modifications du plan canicule portent sur l'organisation de la gestion de la situation d'alerte et renforcent le rôle des acteurs du niveau local, en consolidant les circuits d'échange d'informations. Ainsi, si « l'évolution de la gestion d'une vague de chaleur va dans le sens d'une plus grande autonomie donnée au niveau local », souligne l'administration, « lorsque la situation le justifie, le niveau national peut [toutefois] prendre l'initiative de convoquer un PC-Santé ». « Deux situations [au moins] peuvent entraîner la convocation d'un PC-Santé : la vague de chaleur se caractérise par une intensité, une durée ou une ampleur géographique importantes ; les remontées d'informations du niveau local révèlent des difficultés de gestion. » Signalons aussi la mise en place d'un dispositif « établissements sous tension » pour préparer les établissements de santé à l'éventualité d'une canicule, une nouvelle organisation qui intègre la coordination des établissements pendant les périodes estivales sous l'égide des agences régionales de l'hospitalisation. Objectif : « adapter les capacités d'hospitalisation aux besoins » et enclencher une régulation des besoins au moyen d'un ensemble de mesures préventives et maîtrisées qui doivent, au final, permettre de faire l'économie du déclenchement du plan blanc (organisation de sorties anticipées, ajout de lits supplémentaires dans certains services, gestion des moyens matériels et humains supplémentaires mobilisés de façon graduée et adaptée à la situation...).

Concernant l'installation des pièces rafraîchies dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées, le ministère de la Santé rappelle qu'il appartient aux préfets d'« intervenir à nouveau fermement » auprès des structures retardataires pour qu'elles se conforment à cette obligation. Dans le cas où l'état de santé de certains résidents ne permet pas de les déplacer, des « équipements mobiles » devront être prévus, la même obligation s'appliquant aux établissements hébergeant ou accueillant des personnes handicapées. En outre, dans les crèches, « avant l'été, insiste le ministère, il conviendra, d'une part, de vérifier si un aménagement spécifique d'une pièce plus fraîche est envisageable et si les dispositifs et les matériels (stores, volets, systèmes de rafraîchissement, réfrigérateur...) fonctionnent et, d'autre part, de sensibiliser les professionnels aux mesures de prévention et au repérage des signes d'alerte ».

(Circulaire interministérielle n° DGS/DHOS/DGAS/DDSC/DGT/DUS/UAR/2008/156 du 13 mai 2008, à paraître au B.O. Santé-Protection sociale-Solidarités)

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