Dans un manifeste adopté à l'unanimité par son conseil d'administration, UNA (Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles) précise ses souhaits pour la création du 5e risque (1). En accord avec les propositions du conseil de la CNSA sur l'organisation de ce nouveau champ de protection sociale, l'union propose un financement solidaire et équitable, élargi sur l'ensemble des revenus, avec notamment une augmentation de la CSG. Surtout, elle précise les conditions permettant vraiment le maintien au domicile, qui doit être reconnu comme un droit.
Pour elle, les outils d'analyse de la situation de la personne et de son entourage doivent être distincts de ceux qui permettront d'évaluer la prestation de compensation. Le panier de services pris en charge doit « apporter toutes les aides nécessaires à la vie quotidienne ». La tarification devra prendre en compte le coût réel des services et être opposable à l'ensemble des conseils généraux et des financeurs. Enfin, le secteur doit avoir les moyens de poursuivre sa professionnalisation et de gagner en attractivité, grâce notamment à une réévaluation des rémunérations.
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