Alors que les étudiants en travail social, venus de toute la France, manifestaient encore à Paris, le 13 mai, pour demander des garanties sur le financement de leurs stages, et, après plus de deux mois de conflit, la situation commence à se dénouer (1). En effet, le GNI (Groupe-ment national des instituts régionaux du travail social) et l'Aforts (Association française des organismes de formation et de recherche en travail social) appellent désormais les centres de formation à reprendre la signature des conventions de stage - qu'ils avaient demandé de suspendre - à compter du 16 mai. Ils les invitent en même temps à la vigilance pour que, « dans cette situation nouvelle, chaque étudiant ait bien accès aux stages nécessaires à sa formation ». De même le Snasea (Syndicat national au service des associations du secteur social et médico-social) recommande à ses adhérents de lever le boycott de l'accueil des stagiaires.
Les trois organisations soulignent en effet les avancées liées aux éclaircissements apportés par la circulaire de la direction générale de l'action sociale du 21 avril, et par la lettre adressée par Xavier Bertrand au président de l'Assemblée des départements de France (2). « L'aspect financier de la question [pour les établissements financés par l'Etat ou l'assurance maladie ou pour ceux sous compétence des conseils généraux] semble en voie de résolution », relèvent le GNI et l'Aforts. Les trois organisations se félicitent également d'avoir obtenu l'assurance qu'une nouvelle disposition réglementaire serait étudiée pour étendre la gratification aux fonctions publiques et permettre ainsi l'égalité de traitement des étudiants. L'Aforts et le GNI invitent, par ailleurs, « les centres de formation à prendre ou à s'associer à toute initiative visant à l'élaboration d'un protocole concerté au niveau régional » pour la gestion des formations en alternance.