Le collectif « Pas touche au Livret A » appelle les parlementaires, dans un courrier du 7 mai, à soutenir sa proposition d'ouvrir « une très large concertation avec l'ensemble des parties prenantes » sur la réforme du Livret A, qui rassemblerait autour d'une table ronde les associations de consommateurs et de locataires, d'insertion, d'élus locaux, l'Union sociale pour l'habitat et les partenaires sociaux. Le collectif souligne que la banalisation du Livret A prévue par le projet de loi de modernisation de l'économie est contestée à la fois par les associations de consommateurs, qui représentent les épargnants, les associations caritatives, qui craignent des freins à l'accessibilité bancaire, et le mouvement HLM, inquiet de l'avenir du financement du logement social. Il dénonce le manque de concertation sur le texte, en outre à ses yeux non conforme au droit européen de la concurrence, et estime que son urgence n'est pas fondée.
Sur les droits des enfants, la France doit « inverser la vapeur ». C'est le sens d'une contribution de Défense des enfants International (DEI)-France, dans le cadre de la procédure de l'« examen périodique universel » par le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, qui devait examiner le 14 mai la situation française au regard du respect des droits fondamentaux. DEI-France souhaite que cet examen solennel, « ainsi que la prochaine visite en France du commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, inciteront l'Etat français à prendre la mesure des régressions, voire des violations de ses engagements internationaux engendrées par certaines de ses politiques actuelles - par exemple vis-à-vis des enfants étrangers ou des enfants délinquants ».