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Le parrainage, un outil d'intervention pour les travailleurs sociaux

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Mus par le désir de concrétiser leur sens de la solidarité, des parrains et marraines bénévoles, recrutés et accompagnés par le Centre français de protection de l'enfance, s'engagent à entretenir une relation suivie avec les enfants de familles en difficulté. Non pas à titre d'alternative à une mesure d'aide éducative ou à un placement, mais en complément de ces prises en charge institutionnelles.

Développer une relation privilégiée avec un enfant qui habite près de chez soi, mais n'appartient pas à son cercle familial ou amical : tel est le principe du parrainage de proximité. Cette démarche, fondée sur l'engagement bénévole d'adultes aux côtés d'une famille dans le respect de sa place et de ses prérogatives, constitue un mode d'entraide quantitativement peu répandu, même s'il est l'objet d'un intérêt renouvelé des pouvoirs publics (voir encadré, page 35). Né en 1947, le Centre français de protection de l'enfance (CFPE) fait partie des premiers à avoir initié des actions de parrainage en direction d'enfants qui résident en France (1). Celles-ci ont évolué au fil du temps pour prendre, depuis une vingtaine d'années, leur forme actuelle : l'accueil gracieux et régulier - généralement un week-end sur deux et une partie des vacances scolaires - d'un enfant en difficultés sociales et/ou familiales, qui vit habituellement dans sa famille ou en institution. A la différence du placement familial, il s'agit d'un accueil non professionnalisé. En revanche, la mise en place des parrainages et de leur accompagnement dans la durée sont le fait d'équipes spécialisées de l'association, composées de travailleurs sociaux et de psychologues.

Situés dans une fourchette d'âges allant globalement de 18 mois à 21 ans (pour les adolescents ayant le statut de jeunes majeurs) - terme ultime du suivi des parrainages par le CFPE -, quelque 300 enfants ou adolescents habitant en région parisienne, en Picardie ou dans le Nord bénéficient d'un parrainage réalisé sous l'égide de l'une des trois antennes du centre dédiées à cette activité. Il s'agit, dans la quasi-totalité des cas, de jeunes dont la candidature n'a pas été directement proposée à l'association par leurs parents, mais par des services sociaux. « Clairement situés dans le champ de la protection de l'enfance, nous souhaitons intervenir en priorité pour les enfants des familles qui en ont besoin », explique Michelle Grimaldi, la responsable de l'antenne de parrainage d'Ile-de-France. « Celles-ci sont connues des services sociaux, qui font eux-mêmes une première évaluation de la situation avant de nous contacter. »

L'aide sociale à l'enfance (ASE) et les services d'action éducative en milieu ouvert (AEMO) sont les plus demandeurs, mais d'autres professionnels, exerçant notamment en centre maternel, en centre d'hébergement et de réinsertion sociale, en centre médico-psychologique, dans les services sociaux départementaux ou dans le cadre scolaire, ont également intégré le parrainage parmi les outils d'intervention mobilisables pour soutenir les familles. Au point qu'actuellement, les demandes faites au CFPE sont largement supérieures à ses ressources, tant en nombre de parrains que de travailleurs sociaux disponibles pour procéder à leur accompagnement.

Autant dire que la situation a radicalement changé par rapport à ce qu'elle était au début des années 90 quand, après avoir longtemps exercé auprès du tribunal pour enfants de Paris, Michelle Grimaldi, assistante sociale, a pris les rênes du service parrainage Ile-de-France. Ce dernier était alors le seul en fonction, les antennes de Picardie et du Nord ayant respectivement démarré leur activité en 1995 et 2002. « A cette époque, nous avions plus de parrains en attente que d'enfants, parce que les services sociaux étaient très suspicieux vis-à-vis du bénévolat », explique Michelle Grimaldi. D'où la nécessité d'aller à leur rencontre pour les convaincre de l'intérêt de la démarche - avec la crédibilité que pouvait avoir, à cet égard, une spécialiste du social pour se faire entendre de ses pairs (2). Et l'importance du travail réalisé parallèlement pour clarifier les places, les rôles et les pratiques. Le cadrage du dispositif s'est notamment traduit par l'établissement d'une convention de parrainage, énonçant avec précision les fonctions de chaque partie prenante et que toutes doivent signer - les parents ou les titulaires de l'autorité parentale, leurs partenaires travailleurs sociaux, les parrains et le CFPE ; et par l'instauration de réu-nions de synthèse régulières rassemblant l'ensemble des protagonistes.

S'inscrivant dans un projet éducatif mis en place pour l'enfant en collaboration avec ses référents sociaux, le parrainage fait également l'objet d'un suivi concerté avec eux. Du moins, tant que ces professionnels continuent à intervenir auprès de l'enfant et de ses parents. C'est-à-dire « malheureusement, de moins en moins longtemps », regrette Michelle Grimaldi, du fait du raccourcissement des différentes formes de prise en charge.

Quelle que soit la situation des familles, leur adhésion et celle de l'enfant constituent la condition sine qua non de la mise en place d'un parrainage. Aussi, certaines candidatures tournent court quand, après avoir rencontré la famille avec « son » travailleur social, puis éventuellement sans lui, la demande de parrainage apparaît comme étant celle de l'intervenant et non celle de la principale intéressée. « Même s'il s'agit d'enfants vivant en institution, qui n'ont le droit de voir leurs parents que deux heures toutes les six semaines, il est essentiel qu'ils se sachent autorisés par eux à rencontrer d'autres adultes. C'est un feu vert formidable pour leur permettre de s'investir dans leur relation de parrainage et pour réduire les risques de conflits de loyauté », commente Colette Devaux, éducatrice spécialisée, responsable des parrainages du CFPE dans le département du Nord.

Ces parrains et marraines, qui accueillent régulièrement un jeune à leur domicile, sont évidemment recrutés avec la plus grande attention. Autrement dit : en dépit d'un nombre insuffisant de vocations, surtout en région parisienne et en Picardie, tous les postulants ne se verront pas confier d'enfant. Couples ou célibataires, peu importe leur propre statut familial comme le fait qu'ils soient, ou pas, parents - à condition que leurs enfants ne se montrent pas opposés à leur projet de parrainage. L'âge - essentiellement des personnes de plus de 40 ans - et la position sociale des candidats n'entrent pas non plus en ligne de compte. Il est cependant intéressant de noter les différences entre régions : en Ile-de-France, ce sont essentiellement des cadres qui sont mus par le désir de concrétiser leur sens de la solidarité, alors que dans le Nord et en Picardie, les différentes strates de la société se montrent plus équitablement concernées.

En revanche, les équipes du CFPE vont chercher à s'assurer que leurs recrues ne soient pas des personnes psychologiquement fragiles, ni des personnalités rigides aux exigences éducatives décalées par rapport aux profils d'enfants à parrainer et de leurs familles. Les candidats réticents à l'idée de collaborer avec le service social de la famille de l'enfant et celui du CFPE seront aussi récusés, et les déçus de l'adoption, qui s'orientent vers le parrainage par défaut, conduits à réaliser qu'ils font fausse route. C'est aussi le cas des postulants qui se posent en « sauveurs » et n'entendent pas revoir, avec plus de lucidité et de modestie, le rôle qui leur serait imparti. Rencontrant les volontaires, au fil d'entretiens répartis sur plusieurs semaines pour éviter les engagements impulsifs, « on prend le maximum de précautions pour éviter de se tromper - ce qui ne veut pas dire qu'on y arrive forcément », résume Christiane Vautier, éducatrice spécialisée, responsable de l'antenne picarde du CFPE. Pour autant, si les relations de parrainage ne ressemblent pas toujours à de longs fleuves tranquilles, les parrains/marraines ne sont pas les seuls en cause. Certaines difficultés tiennent à l'attitude des jeunes parrainés, d'autres aux rivalités entre les adultes qui les entourent.

Les enfants de 9-10 ans et plus, qui vivent en institution, ont déjà toute une histoire derrière eux et « il faut aller très doucement dans leur demande et leur recherche affectives », commente Colette Devaux. C'est pourquoi, « sauf pour les mineurs étrangers isolés, qui ne connaissent personne sur le territoire, nous commençons rarement un parrainage pour des adolescents de plus de 15 ans », précise Christiane Vautier. D'autre part, pour éviter d'ajouter de la confusion à des situations déjà souvent fort complexes, aucun parrainage n'est en général initié pour des enfants confiés à une famille d'accueil - qui supporte parfois mal ces parrains/marraines n'ayant à partager que les bons moments avec l'enfant. En revanche, les jeunes qui étaient déjà parrainés avant ce placement familial ne voient pas leur relation de parrainage mise en cause. Sauf si, « pris dans de trop nombreux enjeux de pouvoir, il devient insupportable aux intéressés d'avoir à «gérer» trois familles », explique Christiane Vautier.

Des antagonismes peuvent aussi surgir entre les familles et les parrains/marraines. Même s'ils ont souhaité le parrainage, certains parents vivent mal les acquis que fait leur enfant en dehors d'eux. C'est le cas de la maman de Pierre, 4 ans, une mère seule en grande difficulté sociale. En voyant son fils se mettre à parler, devenir propre, s'ouvrir aux autres enfants et apprendre à faire du vélo avec ses parrain/marraine, la jeune femme s'inquiète : « Suis-je une mauvaise mère ? » « Pierre ne pourra pas continuer à s'épanouir s'il s'aperçoit que sa maman en devient malheureuse », commente Colette Devaux. C'est pourquoi aider celle-ci à exprimer ce qu'elle ressent fait partie de l'accompagnement du parrainage de son enfant. Un accompagnement tout en finesse pour ne pas empiéter sur le territoire du référent social de cette famille...

Quel que soit le talent de médiateur des travailleurs sociaux du CFPE, « il faut aussi savoir quelquefois reconnaître les limites du lien de parrainage et aider à son arrêt dans les meilleures conditions », explique Jean-Pierre Duchet, directeur du CFPE (3). De fait, chaque année, une poignée de parrainages s'interrompt en raison de problèmes relationnels entre les parents et les parrains ou d'engagement trop lourd pour ces derniers, résultant notamment du comportement des enfants. Comme toute fin de parrainage, ces arrêts donnent lieu à une réunion de bilan. Elle permet d'analyser les facteurs ayant motivé l'interruption de la relation et vise à aider le travailleur social de la famille dans son projet éducatif pour l'enfant (orientation vers un foyer éducatif, une famille d'accueil, une prise en charge thérapeutique, etc.). Pour autant, « l'arrêt d'un parrainage n'est pas un échec », souligne Michelle Grimaldi. « Cette expérience est une partie de l'histoire de l'enfant et elle laisse des graines dans sa mémoire, qu'il saura faire pousser plus tard. » De leur côté, les parrains/marraines, qui ont eu l'occasion de développer un certain nombre de compétences avec leur filleul, pourront, s'ils le souhaitent, les mettre au service d'un autre jeune. 171 enfants, fin 2007, étaient en attente de parrainage...

Des situations locales très contrastées

En fonction des réalités et priorités locales, les situations familiales accompagnées par le CFPE se révèlent très différentes selon les départements qui ont passé convention avec l'association. A Paris, dans les Hauts-de-Seine et dans la Seine-Saint-Denis, où un total de 90 enfants étaient parrainés en 2007, quasiment tous vivaient avec leur famille - presque toujours une maman seule. Dans le Nord, en revanche, 80 % des 110 enfants parrainés, la même année, résidaient en institution. Enfin, dernier cas de figure, qui est aussi le plus contrasté, celui des deux départements picards qui soutiennent le parrainage de leurs enfants. La Somme et l'Oise comptaient chacun une quarantaine d'enfants parrainés en 2007 : 80 % des jeunes de la Somme habitaient en famille, 80 % de ceux de l'Oise en établissement. Ces derniers sont souvent des enfants passés de la pouponnière à la maison d'enfants à caractère social (MECS), auxquels le département veut offrir des représentations de modèle familial. En la matière, les autorités sont plébiscitées par leurs jeunes administrés. « Dans l'Oise, tous les enfants des MECS, connaissent le parrainage, et ce sont eux qui sont demandeurs, avant même que leur référent social y pense. Ils envient le petit copain qui sort une fois toutes les deux ou trois semaines », commente Christiane Vautier, responsable du parrainage en Picardie.

Une générosité solidement encadrée

Echanges téléphoniques fréquents des parrains/marraines avec les professionnels du CFPE - obligatoirement après chaque week-end d'accueil durant les premiers mois du parrainage - et participation à des réunions régulières avec les parents de l'enfant et leurs référents sociaux, auxquels s'ajoute la fréquentation de leurs pairs dans le cadre des soirées-rencontres et des groupes de parole proposés par l'association : si la réalisation d'un parrainage serein suppose que chacun reste à sa place, les parrains/marraines sont loin, pour autant, d'être laissés seuls dans leur coin. Sécurisant et formateur, l'accompagnement rapproché dont ils bénéficient n'empêche pas ces bénévoles de demeurer ce qu'ils sont : des gens mus par leur bonne volonté et non pas missionnés par une quelconque autorité. « Avec des familles qui sont bien souvent stigmatisées pour leurs difficultés, ce regard extérieur facilite l'établissement de relations égalitaires et conviviales fondées sur l'entraide », note Colette Devaux, éducatrice spécialisée, responsable des parrainages du CFPE dans le département du Nord. « Les parents apprécient la place gratifiante faite à leur enfant par un parrain, une marraine, qui en soulignant les qualités du jeune, les valorisent eux-mêmes dans leur statut et leur rôle », ajoute Michelle Grimaldi, responsable de l'antenne de parrainage d'Ile-de-France.

Au début, ce lien établi gratuitement avec eux par des personnes qui leur sont étrangères n'est pas sans susciter l'étonnement d'enfants placés en institution. « Ils se demandent souvent pourquoi des gens qui ne sont pas payés pour ça s'intéressent à eux », explique Christiane Vautier. Puis ils vont chercher à vérifier l'étendue de cet intérêt en commettant différentes bêtises : ces adultes, qui n'ont aucune raison de le faire, vont-ils continuer à les aimer ? D'où l'importance de recruter des parrains/marraines solides, qui ne craquent pas à la première difficulté. Ce qui ne signifie pas que ces derniers doivent tout accepter. « Nous avons eu des arrêts de parrainage avec des adolescents qui étaient dans la consommation, pas dans le partage », commente Colette Devaux. « Or on ne peut pas donner à sens unique : le parrainage est un échange qui dépend aussi des jeunes. S'ils ne le comprennent pas, mettre alors fin à leur parrainage n'est pas forcément négatif. C'est parfois un tremplin leur permettant de prendre conscience que tout ne leur est pas dû. »

Au plan national, un développement limité

Parrainage régulier ou ponctuel - pour rompre l'isolement d'un enfant hospitalisé loin de chez lui, par exemple -, accueils de l'enfant au domicile de ses parrain/marraine ou rencontres en dehors de chez eux, grand-parrainage établissant un pont entre les générations... Décliné selon différentes formules, le parrainage s'adresse potentiellement à une grande diversité d'enfants, qu'ils soient ou pas suivis au titre de la protection de l'enfance. Depuis quelques années, cette pratique fait l'objet d'un regain d'intérêt des pouvoirs publics. Pour la valoriser et l'étendre, Ségolène Royal, ministre déléguée à la famille, constitue un groupe de travail en 2001 (4), auquel participent cinq associations (5). La réflexion se poursuit, en 2003, dans le cadre du Comité national du parrainage institué par son successeur, qui élabore une charte du parrainage, objet d'un arrêté ministériel en août 2005 (6). 26 associations, regroupées au sein de l'Union nationale des associations de parrainage de proximité (UNAPP) (7), souscrivent à ce code de bonne conduite qui ne vise pas à faire du parrainage une mesure nouvelle, mais à « développer cette forme de relation dans un cadre sécurisé, apportant les garanties nécessaires à son bon déroulement », précise le Comité national du parrainage (8). A ce jour, cependant, le développement escompté reste relativement limité, puisque l'UNAPP fait état de 800 parrainages réalisés en 2007 par l'ensemble de ses membres - dont environ 300 sous l'égide du seul CFPE.

Autant dire que, malgré l'intérêt que présente la démarche pour l'enfant et sa famille, le parrainage « peine à sortir de la confidentialité », regrette Pierre Naves, inspecteur général des affaires sociales (9). Pourquoi ? Parce que « l'attention bienveillante régulièrement réaffirmée de la part des politiques ne s'est pas accompagnée de moyens à la hauteur des ambitions affichées », répond cet expert. Ainsi, le Comité national du parrainage, qui a pour mission de favoriser l'information et la formation sur le parrainage, s'est uniquement vu allouer les services d'un secrétariat assuré par la direction générale de l'action sociale. « Quant aux campagnes de communication nationales et locales en direction du grand public, qui permettraient sans doute de trouver des parrains en capacité de s'engager, les ministres de la Justice et de la Famille, auprès desquels le comité est placé, ne les ont pas encore lancées », regrette Pierre Naves. A cet égard, cependant, l'entrée de la caisse nationale des allocations familiales dans le Comité national du parrainage (10) semble de bon augure. « Vie de famille, le magazine des CAF tiré à 5,5 millions d'exemplaires, a publié en février dernier un article sur le parrainage », se réjouit Lise-Marie Schaffhauser, présidente de l'UNAPP.

Notes

(1) Pour son soixantième anniversaire, le Centre français de protection de l'enfance organise un colloque le 22 mai à Paris sur les nouvelles pratiques d'accompagnement induites par l'évolution des familles - CFPE : 23, place Victor-Hugo - 94270 Le Kremlin-Bicêtre - Tél. 01 43 90 63 00.

(2) Voir l'étude du chercheur Dominique Fablet sur les pratiques de parrainage au CFPE entre 1947 et 1994, dont de larges extraits sont repris dans l'ouvrage de Catherine Sellenet - Le parrainage de proximité pour enfants - Ed. L'Harmattan, 2006.

(3) In « Le parrainage, une action innovante », contribution de J.-P. Duchet à l'ouvrage collectif, coordonné par M. Gabel, M. Lamour et M. Manciaux, La protection de l'enfance. Maintien, rupture et soins des liens , éd. Fleurus, 2005 - Voir ASH n° 2440 du 27-01-06, p. 41.

(4) Voir ASH n° 2228 du 14-09-01, p. 34.(2) Il s'agit du Centre français de la protection de l'enfance, de l'association Comité de parrainage 17, de Grands-Parrrains/Petits-Filleuls, de Parrainage 33 et de Un enfant Une famille.(3) Voir ASH n° 2317 du 27-06-03, p. 11 et n° 2422 du 23-09-05, p. 13.(4) UNAPP : 87, rue d'Assas - 75006 Paris - contact@unapp.net.(5) In Enfance et parrainage-Guide du parrainage d'enfants - Ed. La Documentation française, 2006.(6) In La réforme de la protection de l'enfance - Ed. Dunod, 2007 - Voir ASH n° 2528 du 26-10-07, p. 31.(7) Voir ASH n° 2483 du 8-12-06, p. 10.

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