RSA. A l'occasion d'un déplacement à Cahors (Lot) organisé sur le thème de la modernisation des politiques publiques, Nicolas Sarkozy est revenu, devant la presse, sur le revenu de solidarité active (RSA), actuellement expérimenté dans 34 départements. Une « idée extrêmement intéressante », a jugé le président de la République, tout en précisant qu'il fallait le « calibrer en fonction des disponibilités financières qui sont les nôtres ». Se faisant ainsi l'écho des propos de François Fillon qui, la semaine dernière, subordonnait l'application du RSA à l'état des finances françaises (voir ASH n° 2552 du 4-04-08, page 7). Rappelons que son concepteur, Martin Hirsch, veut généraliser le RSA dès le début 2009, ce qui coûterait entre deux et trois milliards d'euros. Mais selon une source gouvernementale, citée par « le Figaro » du 8 avril, le coût du RSA devra plutôt « tourner autour d'un milliard d'euros ». Ce sera « un RSA un peu différent de celui imaginé par Martin Hirsch », explique cette source. Le Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté a de son côté affirmé, également le 8 avril, dans un entretien au « Pèlerin », qu'il ne voulait pas d'un RSA « au rabais », tout en convenant qu'il n'avait pas reçu l'assurance d'avoir le budget souhaité.
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