14 % des Français déclarent avoir renoncé à des soins pour des raisons financières au cours des 12 derniers mois : 63 % d'entre eux citent les soins dentaires, 25 % l'achat de lunettes et 16 % la consultation de spécialistes. Principal motif : l'absence de couverture par une complémentaire maladie, qui est le lot de 7 % des Français. Par ailleurs, le taux d'effort des ménages pour s'offrir une complémentaire santé varie de 10 % pour les ménages les plus pauvres à 3 % pour les plus riches, sachant que les premiers bénéficient de contrats offrant des garanties inférieures. Ces chiffres de l'enquête 2006 « Santé protection sociale » menée par l'Institut de recherche et de documentation en économie de la santé montrent que, malgré l'existence de la couverture maladie universelle et le chèque santé, l'accès à la couverture complémentaire reste encore très inégal en France.
Premiers résultats de l'enquête Santé protection sociale 2006 - Disponible sur
La CNAV et l'Unccas ont signé une convention-cadre pour mieux coordonner leurs actions en direction des personnes âgées qui, sans avoir perdu leur autonomie, connaissent des difficultés dans leur vie quotidienne (GIR 5 et 6). Elles vont, à titre expérimental, se rapprocher dans trois départements pour améliorer leur analyse des besoins sociaux. Elles se proposent aussi de conduire une étude sur les lieux de vie collectifs adaptés à ce public (logements-foyers, petites unités de vie...). Enfin, les centres communaux d'action sociale sont incités à diversifier leur offre de services en répondant aux appels à projets de l'assurance retraite.
Les CCAS-CIAS (centres communaux et intercommunaux d'action sociale) se remettent en place après les élections municipales. L'Unccas a édité, à l'intention des administrateurs de ces structures, un guide sur leur constitution, leur champ d'intervention, leur fonctionnement, notamment en matière de délégation de pouvoirs et de signature. Bref, un outil à la fois juridique et pratique pour faire fonctionner correctement ces organes d'action sociale de proximité.
Marjolaine Degremont et Rachel Easterman-Ulmann sont désormais co-présidentes d'Act Up Paris. L'élection de la première, membre de l'association depuis 1997 et séropositive depuis 20 ans, s'inscrit « dans la continuité du travail que poursuit depuis de nombreuses années [l']association sur la place des femmes dans l'épidémie ». La seconde co-présidente - l'une des deux protagonistes du mariage symbolique de deux femmes par Act Up il y a trois ans à la cathédrale Notre-Dame - a quant à elle occupé les fonctions de responsable de l'action publique et de vice-présidente de l'association en 2004 et 2005.