Alors que les complications obstétricales se sont raréfiées, ce n'est pas le cas des troubles psychiques qui entourent l'arrivée d'un enfant. Leur fréquence reste d'une remarquable stabilité, observe Sylvie Nezelof, pédopsychiatre (1) : 10 à 15 % des femmes qui accouchent présenteront une dépression post-natale, 1 à 2 % une psychose puerpérale. Cela signifie que, chaque année, plusieurs dizaines de milliers de mères et de nouveau-nés sont concernés. Sans compter les femmes souffrant, avant leur grossesse, d'une maladie mentale chronique ou de troubles graves de la personnalité, que la présence d'un bébé va réactiver.
La grossesse peut donc être mise à profit pour prévenir les dysf
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