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L'aide au poste, qui permet de compléter la rémunération garantie aux travailleurs handicapés, n'a pas été versée depuis le 1er novembre 2007 à la très grande majorité des ESAT (établissements et services d'aide par le travail). De très nombreux établissements, obligés de faire l'avance de trésorerie pour ce poste très important, risquent, à très court terme, d'être en cessation de paiement, alerte Andicat. L'asso-ciation a déjà saisi à plusieurs reprises la DGAS, qui avait promis une régularisation de la situation le 20 mars au plus tard. Ce qui ne s'est pas vérifié. L'aide était versée à peu près régulièrement par les DDTEFP jusqu'en 2006. Elle transite désormais par le Cnasea... qui n'a pas reçu les fonds.

Le handicap psychique n'affecte pas directement les capacités intellectuelles, mais plutôt leur mise en oeuvre, et ses manifestations sont souvent variables dans le temps : deux caractéristiques qui le différencient du handicap mental. Les troubles qui lui sont associés - difficulté à percevoir la réalité, absence de projet, angoisse, obsessions, idées délirantes... - ne sont pas toujours faciles à décrypter. Quelle attitude avoir face à ces difficultés, de surcroît souvent tues ou niées ? Quelles réponses apporter ? Autant de questions abordées par une plaquette d'information conçue par l'Unafam, avec le soutien de la CNSA, d'UNA et de l'Unccas, qui se présente aussi comme un outil d'aide à la formation pour les professionnels de l'aide et de l'accompagnement.

Document téléchargeable sur wwww.unafam.fr.

Une avancée pour le conseiller d'insertion et de probation mis en examen le 5 mars après avoir contacté, dans le cadre de ses fonctions, le complice présumé d'un détenu (voir ASH n° 2549 du 14-03-08, page 37). La CFDT-Interco, la CGT pénitentiaire et le Snepap-FSU se réjouissent de la levée de son placement sous contrôle judiciaire par la Cour d'appel de Versailles, le 19 mars, après que le procureur du tribunal de grande instance de Pontoise a fait appel de cette mesure. « C'est un signe fort que le magistrat instructeur a pris une décision abusive », se félicitent les trois organisations syndicales, qui restent mobilisées jusqu'à ce que la mise en examen soit elle aussi annulée. Le travailleur social inquiété est également soutenu par l'administration pénitentiaire.

Les 700 000 jeunes sortis du système éducatif en 2004 sont, trois ans après, 77 % à être en emploi, dont 33 % en contrat à durée déterminée et 13 % en temps partiel subi, et 14 % à pointer au chômage. Sur ces points, leur situation s'est aggravée par rapport à la génération des jeunes de 1998. Le niveau atteint à l'issue de leur scolarisation marque le pas, avec 17 % sortis du système scolaire avec un brevet des collèges ou sans diplôme, 17 % avec un CAP ou un BEP, 25 % avec le baccalauréat comme diplôme le plus élevé et un peu plus de 40 % de diplômés de l'enseignement supérieur. Les jeunes filles, quoique plus diplômées, restent désavantagées (moins souvent en emploi et plus mal payées, quel que soit leur niveau...), les jeunes issus de l'immigration maghrébine, turque ou subsaharienne aussi.

« Génération 2004, des jeunes pénalisés par la conjoncture » - CEREQ - Bref n° 248 - Disponible sur www.cereq.fr.

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