Santé des adolescents. Dans un communiqué du 28 février, la défenseure des enfants salue le plan « santé des jeunes », présenté par la ministre de la Santé (voir ASH n° 2547 du 29-02-08, page 9), comme des « mesures allant dans le bon sens ». En effet, ce plan s'inspire de plusieurs des propositions formulées par Dominique Versini en novembre 2007 dans son plaidoyer pour une véritable prise en charge des adolescents en souffrance (voir ASH n° 2532 du 23-11-07, page 7). Il en est ainsi par exemple de la lutte contre la consommation d'alcool et de cannabis et du développement des maisons des adolescents. Cependant, la défenseure reproche au programme d'actions du ministère de la Santé de ne cibler que les 16-25 ans. Elle estime que ces mesures devraient aussi s'appliquer aux adolescents dès l'âge du collège car « tous les professionnels insistent sur l'apparition de plus en plus précoce de signes alarmants de souffrance ». Elle réitère donc ses préconisations relatives au renforcement de l'ensemble du dispositif de pédopsychiatrie (centres médico-psychologiques, lits de pédopsychiatrie à temps complet, unités de soins études...) dont la situation actuelle ne permet pas, selon elle, le repérage et la prise en charge en temps réel des enfants et des adolescents en souffrance.
Temps partiel féminin. Dans une communication présentée le 12 mars, le Conseil économique et social (CES) lance des pistes pour, d'une part, « faciliter la sécurisation et la réversibilité du travail à temps partiel », majoritairement féminin, et, d'autre part, « intégrer l'articulation des différents temps de vie, professionnel, familial, social et personnel dans l'organisation du travail au bénéfice des femmes comme des hommes ». Pour le CES, il conviendrait entre autres d'envisager, pour les salariés les plus précaires, une majoration pour les heures travaillées très tôt ou très tard ou dans le cas d'amplitude horaire trop forte. L'instance préconise par ailleurs, afin d'atténuer les effets négatifs du temps partiel sur les retraites des femmes, d'encourager la possibilité de cotiser sur une assiette à temps plein et de permettre aux salariés dont l'activité à temps partiel est de très faible durée de « capitaliser les cotisations versées qui sont, en l'état actuel de la réglementation, perdues ».
« Les femmes face au travail à temps partiel » - Communication présentée au nom de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes par Geneviève Bel, rapporteur - Disp. sur