Alerter sur « la situation critique » dans laquelle se trouve la langue des signes française (LSF), notamment dans les établissements de l'Education nationale. C'est l'objectif de chercheurs, d'universitaires et de médecins rassemblés au sein d'un collectif qui fait circuler un appel « pour une reconnaissance effective de la langue des signes française dans l'espace éducatif des enfants sourds ». Alors que la loi du 11 février 2005 reconnaît cette langue « comme une langue à part entière », explique-t-il, « l'enfant sourd, sous prétexte d'être «intégré» », est très souvent placé dans un milieu où n'existent autour de lui que des langues sonores auxquelles il n'a pas accès. Ce principe d'intégration individuelle en milieu ordinaire, estime-t-il, « doit être interrogé dans ses fondements car il n'est pas respectueux des particularités et des différences des jeunes sourds ». Seul 1 % des sourds scolarisés, indique-t-il, bénéficie d'un enseignement en LSF.
Un deuxième concours destiné aux entreprises de l'économie sociale est organisé par la Fondation Macif du 1er avril au 30 juin. L'objectif est, cette année, d'encourager les initiatives de lutte contre les discriminations ethniques à l'emploi. Les dossiers seront sélectionnés sur plusieurs critères, dont la réalisation d'études préalables au projet, l'implication des bénéficiaires et la mise en place d'indicateurs d'évaluation. Les candidats concourront pour un prix régional de 5 000 € , puis pour un prix national de 10 000 € . L'opération bénéficie de l'expertise de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, du soutien de la direction de l'accueil, de l'intégration et de la citoyenneté du ministère de l'Immigration et de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances. Dossiers de candidature à télécharger sur