Recevoir la newsletter

Plan des métiers de la dépendance : de bonnes orientations et des blancs inquiétants

Article réservé aux abonnés

« Des avancées significatives », se réjouit l'UNA (Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles), à la suite de la présentation par Valérie Létard, le 12 février, de ses « plans régionaux des métiers au service des personnes handicapées et des personnes âgées dépendantes » (1). L'organisation se réjouit notamment de l'approche territorialisée proposée, de la volonté de partir de l'identification précise des besoins, de l'importance accordée à la qualification des personnels, de la prise en compte du besoin d'encadrement intermédiaire ou encore de l'ouverture des métiers à des publics plus larges, notamment aux jeunes. L'AD-PA (Asso-ciation des directeurs au service des personnes âgées) aussi « partage les préoccupations » exprimées par la ministre, notamment en matière de coordination des systèmes de formation, de développement de la validation des acquis de l'expérience... Quant à la Fnadepa (Fédé-ration nationale des associations de directeurs d'établissements et services pour personnes âgées), elle approuve la création de modules spécifiques « dépendance » dans les cursus existants.

Les trois organisations sont unanimes pour saluer la volonté exprimée de valoriser les métiers... et pour s'inquiéter de l'absence de perspectives quant à l'amélioration des rémunérations, pourtant un « facteur clé » de leur attractivité.

L'AD-PA et la Fnadepa ajoutent une autre préoccupation, celle des effectifs évoqués. 400 000 recrutements d'ici à 2015, dit la ministre, mais dont la moitié seulement correspondent à des créations d'emplois. Ce chiffre doit être augmenté à proportion de l'amélioration nécessaire des ratios d'encadrement, insiste la Fnadepa. « 300 000 emplois manquent dès aujourd'hui », estime l'AD-PA, qui rappelle à cet égard l'importance du débat en cours sur le cinquième risque.

Enfin, dans le champ du handicap, l'Unaïsse (Union nationale pour l'avenir de l'inclusion scolaire, sociale et éducative) et la Fnaseph (Fédération nationale pour l'accompagnement scolaire des élèves présentant un handicap) constatent que le plan « survole » la question de l'avenir des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Pourtant, les recrutements actuels s'effectuent sans qualification, sans encadrement, sans reconnaissance (2) et « les AVS sont obligés de quitter leur poste lorsqu'ils sont devenus compétents ». Pour elles, « dix ans d'expérimentation précaire, ça suffit ! » Les élèves porteurs de handicap aussi ont « droit à de véritables professionnels ».

Notes

(1) Voir ASH n° 2545 du 15-02-08, p. 5.

(2) Voir ASH n° 2544 du 8-02-08, p. 42.

LE SOCIAL EN ACTION

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur