« Les prestations familiales sont-elles en danger ? », s'interroge Familles rurales, après la décision d'instaurer une majoration unique à 14 ans, au lieu de deux à 11 et 16 ans, qui doit entrer en vigueur le 1er mai prochain. Le conseil d'administration de la CNAF a d'ailleurs émis, le 5 février, un avis défavorable à ce projet, avec les voix de l'UNAF et des organisations syndicales notamment. La mesure se traduira en effet par une économie de 168 millions d'euros, réalisée au détriment des familles. Et cela, dans un contexte de perte de pouvoir d'achat des allocations familiales en valeur relative par rapport au revenu médian, qui a été récemment chiffrée à 24,5 % sur 25 ans, rappelle Familles rurales, qui se demande ce « qu'est devenue la politique familiale dans notre pays ? »
« Allo Parents bébé » : c'est le nom du numéro vert de soutien à la relation parents-bébé lancé par Enfance et partage. Une mère sur cinq ne sait pas vers qui se tourner pour faire face aux comportements de son nourrisson et à ses propres sentiments, indique l'association à partir des résultats d'une étude qu'elle a fait réaliser par TNS-Sofres. Pour répondre à ce besoin, l'équipe se donne trois objectifs : apporter une écoute personnalisée aux parents, dès la grossesse jusqu'aux 2 ans de l'enfant, conseiller les parents et les orienter vers les professionnels de la santé et de la petite enfance. Le service est complété par un site Internet consacré à la parentalité, destiné au grand public et aux professionnels.
N° vert : 0 800 00 34 56 - Site :
Les psychologues scolaires, dans le premier degré, et les conseillers d'orientation-psychologues, dans les collèges, lycées et universités, ne disposent pas d'une véritable reconnaissance au sein de l'Education nationale. C'est du moins le constat d'un groupe de professionnels, qui détaille les différentes fonctions exercées sur le terrain : soutien ponctuel aux enfants et jeunes en difficulté, aide à l'orientation et à la définition d'un projet personnel, mais aussi prévention en matière d'échec ou de décrochage scolaire, de lutte contre les violences, médiation pour l'accueil des élèves handicapés, etc. Conclusion : il faut créer « un service de psychologie de la maternelle à l'université ».
Dossier disponible sur
Les interruptions volontaires de grossesse (IVG) restent globalement stables : leur nombre est évalué à 206 000 en 2005, soit à 14,3 pour mille femmes âgées de 15 à 49 ans. Et cela, malgré le développement de la contraception d'urgence : 1,1 million de pilules du lendemain ont été vendues en 2006. La part des IVG médicamenteuses continue d'augmenter et atteint 44 % (contre 35 % en 2002). Les interventions sont aussi de plus en plus souvent réalisées en secteur public : 72 % du total (contre 68 % en 2002 et 60 % en 1990). La pratique est très inégale selon les régions, et va du simple au double en métropole : de 10,1 en Pays-de-la-Loire à 23,8 en Corse. Outre-mer, la fourchette s'ouvre de 21,7 à La Réunion à 39 en Guadeloupe.
« Les interruptions volontaires de grossesse en 2005 » - DREES - Etudes et résultats n° 624 - Disponible sur