Les ARS (agences régionales de santé) doivent comporter une « représentation active » des élus locaux, à la hauteur de leur rôle dans le domaine de la santé publique, demande l'Association des maires des grandes villes de France. Pour elle, les édiles, « souvent sollicités par les associations de patients, se doivent d'être les partenaires d'une évolution sociétale qui demande notamment de repenser la place de l'hôpital dans la ville et de développer les réseaux de santé ».
Les villes moyennes disposent d'une offre d'hébergement sociale et médico-sociale moins faible que dans les grandes villes, d'une offre de services sociaux spécialisés moins présente, d'une démographie médicale et paramédicale en voie de fragilisation. Ces constats sont issus d'un traitement inédit de nombreuses données statistiques réalisé à la demande de la Fédération des maires de villes moyennes et de la Caisse des dépôts, à la fois pour dresser un tableau de l'offre sanitaire et sociale, dégager les évolutions en cours et permettre des arbitrages éclairés pour les prochaines échéances.
Les villes moyennes et la santé - La Documentation française - 18 € .