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Modernisation du marché du travail : l'accord est diversement apprécié (voir ASH n° 2541 du 18-01-08, page 13). L'Usgeres (Union de syndicats et groupements d'employeurs de l'économie sociale) se félicite ainsi de ses « avancées » - allongement de la période d'essai, « rupture conventionnelle » du CDI, dispositifs facilitant l'entrée des jeunes dans la vie active -, même si elle regrette que certaines dispositions, comme la création d'un CDD à objet défini, ne soient pas adaptées à la réalité des petites entreprises, majoritaires dans l'économie sociale. Un collectif d'associations de travailleurs précaires et de chômeurs (dont AC !, Act Up Paris, Droit au logement) y voit au contraire de nombreuses régressions pour les droits des salariés et demande « un statut de vie sociale et professionnelle pour tous, chômeurs, précaires, salariés, primo-demandeurs d'emploi, assurant un revenu décent et la continuité des droits ».

Uniformation « pourrait devenir un pôle de rassemblement volontaire » pour les acteurs de l'économie sociale, et même au-delà, indique son vice-président, Emmanuel Verny. Anticipant sur une réforme de la formation professionnelle qui pourrait fixer un seuil minimal de perception aux OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés), il propose un « processus de rassemblement à géométrie variable » : certains petits OPCA pourraient se fondre dans Uniformation tandis que d'autres pourraient partager avec lui une base informatique de gestion « performante ». L'organisme - auquel adhère notamment la branche de l'aide à domicile - « va achever en 2008 d'absorber l'impact du transfert de ses adhérents de la branche sanitaire et sociale » (vers Unifaf), qui lui a fait perdre 40 millions d'euros de collecte.

L'AFEV (Association de la fondation étudiante pour la ville) souhaite « une généralisation » de son dispositif d'accompagnement éducatif, qui permet à des étudiants de suivre des enfants défavorisés. S'appuyant sur une évaluation de son action par le cabinet Trajectoires-Réflex, elle souligne que les parents, « qu'on dit facilement démissionnaires dans les quartiers en difficulté », reprennent de l'intérêt pour la scolarité de leur enfant et que 83 % d'entre eux disent que celui-ci a de meilleures notes.

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