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Le travail social sur le terrain mouvant de la prostitution

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L'intensification de la répression, l'évolution des lieux de prostitution, le repérage de nouveaux publics, la volonté d'impliquer les usagers, la nécessité de développer des approches globales... poussent les acteurs investis dans l'intervention auprès des personnes en situation ou en risque de prostitution à renouveler leurs pratiques. Parfois en acrobates.

« La prostitution n'est pas un état, elle s'inscrit dans un parcours évolutif. Elle recouvre non pas une problématique unique, mais des réalités multiples qui reflètent la diversité et les dysfonctionnements de notre société », estime Jean-Marie Rabo, président du groupe d'appui « Prostitution » de la FNARS (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale) (1). Phénomène en effet complexe (2), la prostitution s'inscrit dans la misère économique et sociale, la précarité affective, la question des rapports de genre ou encore la dépendance à des produits, quand ces facteurs ne s'entremêlent pas. Par ailleurs, elle est exercée dans des conditions diverses par des femmes, des hommes ou des personnes transgenres, de façon plus ou moins voulue, subie, assumée ou déniée. Quoi qu'il en soit, résume Jean-Marie Rabo, « elle semble souvent un recours dans une situation d'impasse ». En tout cas, elle n'est pas un choix qui a à voir avec la morale, insiste Jean-Christophe Panas, directeur général adjoint de l'Institut régional du travail social (IRTS) de Montrouge/ Neuilly-sur-Marne, « elle a davantage à voir avec le désir d'être, d'exister ».

Aussi les solutions ne peuvent-elles être uniformes. « Chaque situation fait appel à une réponse sociale spécifique », rappelle ainsi le texte d'orientation sur la prostitution adopté par la FNARS en 2004. La prostitution est en outre un phénomène mouvant : les évolutions de notre société, sur les plans tant politique, économique et social que sociétal ou technologique, modifient ses contours et obligent les professionnels à s'adapter et à innover pour rester pertinents dans leurs réponses. Sou-vent de façon audacieuse, voire, selon certains, « en se retrouvant dans des postures singulièrement acrobatiques ».

De fait, le contexte global de la prostitution a connu de profondes et récentes mutations. En particulier, depuis la loi de sécurité intérieure du 18 mars 2003 qui a réintroduit le délit de racolage passif (3)- contredisant au passage le cadre abolitionniste choisi par la France (4) -, la crainte de la répression a poussé les personnes à modifier leurs pratiques. Beau-coup, par souci de discrétion, exercent désormais dans des lieux plus reculés : périphérie des villes, zones industrielles, rase campagne... ou ont accru leur mobilité. D'autres travaillent par téléphone, via Internet, dans des espaces privatifs (studios, bars à hôtesses, salons de massage...). « Plus une population est surveillée, plus elle tend à se cacher et à utiliser d'autres méthodes, analyse Jean-Christophe Panas. Aussi, plus on développera une surveil-lance, non pas dans une logique médicale d'accompagnement ou de protection, mais dans un esprit répressif et intrusif, plus on aura des effets de masquage du public. Et paradoxalement plus l'approche sera compliquée pour les intervenants sociaux. » Tout comme seront aggravées la vulnérabilité et l'exclusion des personnes concernées.

Pour continuer à aller à leur rencontre, maintes structures s'ingénient donc à développer de nouvelles approches. « Si le travail de rue et de route reste pertinent et facilite le premier contact, il s'avère souvent obsolète et exige que les équipes se mobilisent et s'adaptent avec souplesse, créativité et réactivité », observe Marie-Geneviève Zaroukian, directrice de l'Amicale du Nid à Montpellier. Ainsi, face à l'essor du racolage par petites annonces, l'intervention par téléphone peut être un outil intéressant. Celle-ci, témoigne Jean-Marc Auguin, chef de service de l'Amicale du Nid de Paris, « permet d'entrer en relation avec des personnes en situation de prostitution qui, pour certaines, sont particulièrement isolées. Il n'est pas rare que les intervenants sociaux évoquent alors une «dimension dépressive». Par ailleurs, la question de l'accès aux soins est régulièrement présente dans les échanges. » Pour faciliter le travail, une formation en téléphonie a été organisée. Jugée pertinente, l'expérience menée par l'association va se poursuivre. Même si elle se révèle coûteuse en temps au regard des résultats quantitatifs obtenus.

A Nice, l'ALC (Accompagnement lieux d'accueil carrefour éducatif et social), qui a mené une action similaire, aboutit à des conclusions voisines. Adaptée à l'évolution de l'activité prostitutionnelle locale, cette initiative devrait « permettre aux personnes contactées de nous identifier et d'envisager, si elles le souhaitent, une rencontre physique », observe Nicolas Baudo. L'éducateur rappelle en outre que, par téléphone, les possibilités d'entrer en contact et de délivrer un message « sont extrêmement ténues et amoindries du fait de l'aspect virtuel de la démarche. Cette action nécessite donc l'élaboration d'un argumentaire précis, clair et concis, sous peine de perdre immédiatement le contact, voire d'être dans l'impossibilité de l'établir. » Divers services envisagent aussi de créer des sites Internet afin de dispenser de l'information ciblée, d'intervenir sur des forums...

A l'évolution des lieux s'ajoute celle des publics. Notamment la présence de plus en plus évidente de jeunes. Le phénomène n'est certes pas totalement nouveau. Ainsi, insiste Marie-Geneviève Zaroukian, « les témoignages recueillis auprès des adultes attestent que presque tous se sont prostitués lorsqu'ils étaient mineurs. Néanmoins, on constate une plus forte vulnérabilité des jeunes. Elle est liée à l'augmentation impressionnante de leur précarité et de leur isolement, qu'ils soient en errance, étrangers, étudiants... » La directrice évoque aussi le climat de l'époque « entre libertaire et libertin ». « La confusion entre libération et consommation sexuelles se traduit parfois par des prises de risque tant physiques que psychiques, toujours susceptibles d'être exploitées par des personnes peu scrupuleuses. » Un travail de prévention doit donc, selon elle, être mené auprès des jeunes et de leurs milieux d'appartenance. « On évitera ainsi, non le passage à l'acte, mais peut-être la chronicisation des pratiques prostitutionnelles », défend Marie-Geneviève Zaroukian. Diverses structures, confrontées à ce public, ont imaginé des réponses spécifiques, tel l'Appart' à Grenoble (voir encadré ci-contre), ou Sida Paroles à Colombes qui cherche à toucher les étudiants.

Autre public émergeant : les migrants. Chassés de leur pays par la misère, l'instabilité politique, les fondamentalismes, les guerres, les conflits ethniques..., maints hommes et femmes, parfois mineurs, se retrouvent désormais sur les trottoirs européens. Issus des pays de l'ex-bloc soviétique, des Balkans, du Maghreb, d'Afrique subsaharienne ou de Chine, ils ne maîtrisent ni la langue, ni la culture, ni la législation locales. Inévitablement, leur présence interroge les services spécialisés, les obligeant à expérimenter. Des actions de médiation interculturelle, d'information, un travail en lien avec les pays d'origine sont ainsi réalisés. Cependant, monter un projet d'autonomisation et de réinsertion avec une personne sans papiers est loin d'être évident. Sans compter que les travailleurs sociaux manquent cruellement d'informations sur ces publics : conditions d'exercice, existence ou non de proxénétisme, motivations, parcours, etc. Lancer des recherches se révèle donc urgent.

La notion d'accompagnement a elle-même connu des évolutions. La loi 2002-2, qui replace la question de la demande au centre de l'action sociale, peut être un levier à utiliser. « Elle crée les conditions de l'expression des usagers au sein des structures. Tout l'enjeu est de s'en saisir pour répondre aux attentes des personnes concernées », remarque Frédéric Labich, responsable à l'ARS (Accueil réinsertion sociale), à Nancy. « Nous avons tous des positions personnelles sur la prostitution. Accompagner quelqu'un qui ne vit pas, ne pense pas comme nous, n'est pas évident ; faire en sorte que notre propre parole n'étouffe pas celle de l'autre l'est encore moins », observe Jean-Marie Rabo. « Il faut savoir accueillir les personnes telles qu'elles sont, sans savoir à l'avance ce qui est bon pour elles », renchérit Solange Alidières, chargée de mission à la direction générale de l'action sociale (DGAS).

Pour y parvenir, il convient d'aménager des espaces favorisant le recueil de leur parole. Car, pour qu'elle s'exprime librement, une relation de confiance doit s'élaborer. « Si l'on se donne le temps et la disponibilité nécessaires, une demande peut émerger », affirme Marie-Geneviève Zaroukian. L'impli-cation des personnes doit être recherchée bien au-delà, défend, pour sa part, Solange Alidières. « Celles-ci doivent pouvoir donner leur avis sur les réponses qui leur sont apportées et pas seulement sur leur situation individuelle. Cela paraît toujours très difficile au début, mais c'est possible. Des initiatives, telles que les conférences territoriales de lutte contre l'exclusion, ont impliqué des publics parfois en très grande difficulté qui y ont exprimé des choses fort intéressantes. Cette méthode pourrait être transposée aux personnes prostituées », assure-t-elle, tout en appelant également à creuser la question de leurs droits. D'ores et déjà, ont émergé çà et là des actions plus collectives, voire plus communautaires : échanges de savoirs, ateliers artistiques, expression publique, qui permettent d'avancer sur la voie de la participation en soutenant une démarche de renarcissisation et de reconstruction personnelle. « Ce type de travail ne peut se substituer totalement au travail social classique, précise Marie-Geneviève Zaroukian. Néanmoins, parce qu'il prend davantage appui sur les potentiels et la créativité des personnes que sur leurs difficultés ou incapacités, il permet à chacun d'être reconnu, et de reconnaître l'autre à travers ses savoirs, ses savoir-faire, ses savoir-être. »

Enfin, les travailleurs sociaux sont invités, de par la complexité et l'intrication des problématiques, à inventer des approches globales et, en particulier, à monter des projets en réseau avec des structures spécialisées (santé, habitat, culture, législation sur les étrangers, emploi, parentalité...) (voir encadré ci-contre). « L'action sociale, et en particulier celle des services spécialisés, se place à l'intersection d'un ensemble de champs qu'elle ne peut prétendre couvrir seule, souligne Marie-Geneviève Zaroukian. En revanche, elle peut, en fonction des diagnostics réalisés en amont, solliciter et activer des partenariats et des réseaux susceptibles de soutenir par l'échange, la réflexion et l'action, la mise en oeuvre de réponses souples et ajustées. » De par leur expertise, les structures oeuvrant sur la prostitution se retrouvent alors les initiatrices et les médiatrices de cette mise en réseau.

Développer des actions de prévention et soutenir les personnes prostituées est ainsi un travail de fourmi mené au long cours. Sans quoi, comment entrer en relation et établir un lien de confiance ? Comment construire et accompagner dans la durée ? Comment innover ? Aujourd'hui, l'exercice ne semble pas des plus aisés. Bon nombre de travailleurs sociaux évoquent ainsi les écarts, voire « les paradoxes difficiles à surmonter », entre les contraintes administratives, budgétaires ou institutionnelles qui se multiplient et la nécessité de s'adapter avec souplesse et imagination face à une problématique plus mouvante et plus rapide. Une équation souvent ardue.

Gagner la confiance des jeunes

« La réflexion autour de l'accueil des jeunes s'est imposée à l'Appart' quand nous avons constaté que de nombreux usagers majeurs situaient leur recours à la prostitution vers l'âge de 13 ou 14 ans, voire moins », se souvient Catherine Deschamps, assistante sociale dans ce service spécialisé grenoblois (5). Autre élément essentiel : beaucoup disaient avoir manqué d'interlocuteurs. « Même si les choses sont souvent plus complexes, nous avons voulu créer des conditions favorables pour que les personnes puissent déposer une parole et, à partir de là, les accompagner », poursuit-elle. L'idée était donc d'intervenir plus tôt pour éviter l'installation dans la prostitution. Les jeunes concernés sont souvent en grande difficulté, en rupture familiale et présentent des failles narcissiques, qui ont entraîné des carences dans le tissage des liens. Fréquemment aussi, ils ont déjà bénéficié de suivis qui n'ont pas eu les effets escomptés. Le recours à la prostitution s'est alors révélé pour eux comme une solution face à tous les échecs vécus.

Lorsque les jeunes se présentent à l'Appart', souvent via le bouche-à-oreille, la ligne de conduite est « de ne pas être inquisiteur sur la question du passage à l'acte prostitutionnel », insiste Catherine Deschamps. Les missions du service sont expliquées et l'équipe demande au jeune si elle peut être un point d'appui pour lui. Une réponse négative ne lui ferme pas la porte. « Ce fonctionnement induit le risque que certains n'entrent pas totalement dans nos missions. Mais nous nous sommes aussi aperçus que des personnes qui n'évoquaient pas au départ une activité prostitutionnelle étaient quand même concernées : exercice occasionnel, relations sexuelles contre un hébergement... » En dehors d'un suivi social spécialisé, le lieu a mis en place des permanences où les jeunes peuvent venir librement, sans être obligés de rencontrer un référent social, et organise des temps collectifs et conviviaux tels des repas. « On respecte le rythme de la demande, et, par cet entre-deux possible, on travaille sur la question de l'apprivoisement, analyse l'assistante sociale. Notre priorité est en effet d'instaurer la relation de confiance et de réintroduire en face d'eux une posture d'adulte. »

L'Appart' a reçu son premier mineur, il y a déjà quelques années. Agé de 16 ans, ce dernier s'était vu proposer, dès l'âge de 10 ans, un rapport sexuel rémunéré et il se prostituait depuis plusieurs années. Il reconnaissait être à bout et avoir besoin d'un soutien. Un an auparavant, une éducatrice de l'aide sociale à l'enfance (ASE), préoccupée par le fait que, placé en foyer, ce jeune enchaînait les fugues et fréquentait un parc repéré comme lieu de drague homosexuelle et de prostitution, lui avait parlé du service. Il ne s'en était pas saisi à l'époque. A son arrivée, l'équipe a vite compris « qu'il était impossible de faire appel au juge des enfants, malgré le devoir de signalement, car le jeune serait reparti. En outre, bien que mineur, il était installé dans son propre logement et avait pris des habitudes d'autonomie. » L'Appart', en lien avec l'éducatrice de l'ASE qui connaissait l'adolescent, a alors obtenu du conseil général un financement particulier pour pouvoir l'accompagner dans son projet : tout d'abord, en tant que référent d'un contrat spécifique jusqu'à ses 18 ans, puis dans le cadre d'un contrat jeune majeur. D'autres cas ont suivi. L'Appart' bénéficie désormais d'une convention avec le conseil général. Ce dernier finance un poste éducatif, qui permet à la structure de recevoir davantage de mineurs en situation de rupture, d'errance, en risque ou en situation de prostitution. Le service est désormais reconnu comme un interlocuteur adapté pour l'accompagnement de ces jeunes, à qui l'expérience de la précarité a procuré, selon l'assistante sociale, « une maturité importante à prendre en compte ».

Un partenariat pour l'emploi

« En 2004, de plus en plus de personnes ayant obtenu des autorisations provisoires de séjour au titre de la loi de sécurité intérieure du 18 mars 2003 avec le droit de travailler (6) nous sollicitaient en vue d'une insertion professionnelle. Or nous n'avions pour seule réponse que le droit commun et nous constations que les situations que nous orientions n'aboutissaient pas », se souvient Jean-Marc Fabre, éducateur à l'ALC à Nice (7) et administrateur de la FNARS-PACA (Provence-Alpes-Côtes-d'Azur). Le service s'est alors interrogé sur la manière de proposer une insertion durable à ces personnes inscrites dans le provisoire, mais aussi dotées de parcours peu linéaires sur le plan de la scolarisation, de la formation, de l'expérience professionnelle. Devant la multiplicité des problématiques rencontrées par ces publics et afin d'agir sur tous les leviers de l'insertion (logement, santé, situation juridique, emploi...), l'idée de monter un réseau a alors émergé. Le projet Parade (projet d'accompagnement à la réinsertion par des actions de développement vers l'emploi) a pris corps avec 11 partenaires. Parmi eux : trois structures chargées de l'accueil des personnes en situation de prostitution ou victimes de la traite des êtres humains de PACA (ALC, Amicale du Nid et Autres regards à Marseille), des entités rattachées à l'Education nationale, tels les GRETA, la FNARS-PACA, la délégation aux droits des femmes des Alpes-Maritimes, la ville de Nice...

Des actions concrètes ont été mises en place, en particulier autour d'un programme « bilan professionnel et lien social » visant à estimer les freins à l'employabilité des personnes et tenant compte de leurs contraintes et de leur projet de vie (installation en France, retour au pays avec un métier...). Des cours de français langue étrangère, des mises en situation en entreprise, des formations professionnalisantes ou diplômantes à des métiers tels que ceux de l'hôtellerie ou de la restauration ont été organisés. Les services publics de l'emploi, les associations d'insertion par l'activité économique, les branches professionnelles ont aussi été mis à contribution. A Nice, 60 personnes sont entrées dans le dispositif. « En deux ans, 42 ont eu une première expérience professionnelle en France, via des contrats précaires, mais aussi des contrats à durée déterminée de longue durée ou des contrats à durée indéterminée. Celles ayant eu des contrats précaires sont en outre aujourd'hui en recherche autonome d'emploi », se réjouit Jean-Marc Fabre. Pour lui, le projet Parade a bien fonctionné, même s'il reconnaît la lourdeur des financements du Fonds social européen et les difficultés inhérentes à la rencontre de cultures et de pratiques professionnelles parfois très différentes.

Notes

(1) Lors de la journée « Repenser l'intervention sociale face aux évolutions de la prostitution et de son contexte d'action », organisée le 9 novembre 2007 à Paris - FNARS : 76, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - Tél. 01 48 01 82 00.

(2) Lire à ce sujet la revue Plume sur « Le fait prostitutionnel » du Clicoss 93 : 22, rue Hector-Berlioz - 93000 Bobigny - Tél. 01 48 32 93 98.

(3) Alors que seul le racolage actif était auparavant sanctionné - Voir ASH n° 2303 du 21-03-03, p. 15.

(4) S'il est hostile à toute réglementation de la prostitution, le régime abolitionniste défend néanmoins l'aide aux personnes prostituées et la lutte contre l'exploitation de la prostitution. Ces principes ont été affirmés par les conventions de Genève de 1949 et de Palerme de 2000, auxquelles la France a adhéré.

(5) Appart' : 46, rue Mallifaud - 38100 Grenoble - Tél. 04 76 43 14 06.

(6) L'étranger qui dénonce une personne ayant commis à son encontre des infractions de proxénétisme et de traite des êtres humains peut se voir octroyer une autorisation provisoire de séjour ouvrant droit à l'exercice d'une activité professionnelle - Voir ASH n° 2303 du 21-03-03, p. 15.

(7) ALC : 15, boulevard Parc-Impérial - 06000 Nice - Tél. 04 93 37 12 09.

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