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A l'initiative de RESF (Réseau éducation sans frontières), près de 80 personnes, dont une délégation d'artistes, ont manifesté le 1er janvier devant les centres de rétention administrative (CRA) de Paris-Vincennes pour dénoncer les conditions de rétention des étrangers frappés par une procédure d'éloignement du territoire. Un mouvement de protestation avait commencé à la mi-décembre dans le CRA de Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), avant de s'étendre dans les deux CRA de Paris-Vincennes. RESF prévoit une « journée européenne de mobilisation contre les centres de rétention » le 19 janvier, tandis que France terre d'asile demande qu'« une mission d'information parlementaire se rende au plus vite dans les centres de rétention et les zones d'attente afin de faire toute la lumière sur les conditions et les modalités de retenue des personnes en attente d'entrée sur le territoire ou en instance d'éloignement ».

Les allocataires installés dans les minima sociaux constituent un groupe très hétérogène, constate une étude menée à partir de 60 entretiens approfondis. Des jeunes sans qualification qui n'ont jamais connu que des emplois précaires aux jeunes qui veulent « libérer du temps » pour une activité artistique ou intellectuelle non rémunérée, des travailleurs vieillissants exclus du marché de l'emploi aux femmes qui ont toujours vécu en marge du salariat, les parcours et les profils sont effectivement variés. Il y a aussi une grande différence entre ceux qui disposent d'un soutien familial (souvent une aide à l'hébergement) et ceux qui n'en ont pas et doivent user beaucoup d'énergie simplement pour survivre. Au total, le rouage essentiel des minima sociaux ne parvient pas à enrayer le processus de paupérisation d'une part importante de la société, durablement atteinte par la transformation de la condition salariale et la persistance du chômage.

« L'installation durable dans les minima sociaux : le cas d'allocataires en début et en fin de parcours professionnels » - La Lettre de l'ONPES n° 2 - Disponible sur www.inegalites.fr.

L'ouverture des enfants au monde par l'art et la pratique artistique fait l'objet d'un appel d'offres de la Fondation de France. Sont concernés les organismes à but non lucratif (dont les établissements médico-sociaux) qui portent un projet pluridisciplinaire s'adressant aux enfants de 6 à 12 ans, avec une priorité pour les publics dont l'environnement familial et social ne permet pas un accès à l'art. Le projet doit inclure un partenariat avec des artistes et s'inscrire dans la durée. Date limite de dépôt des dossiers : le 4 février.

Dossier et conditions sur www.fondationdefrance.org.

Daniel Viard a été nommé directeur départemental des affaires sanitaires et sociales d'Indre-et-Loire à compter du 1er janvier.

LE SOCIAL EN ACTION

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