« Le divorce sans juge » suscite les plus grands réserves de l'UNAF (Union nationale des associations familiales) et de la FSFM (Fédération syndicale des familles monoparentales). Proposée dans le cadre du projet de réforme de l'Etat annoncé le 12 décembre (voir ASH n° 2535 du 14-12-07, page 5), cette mesure envisage un simple enregistrement chez le notaire dès lors qu'il y a consentement mutuel. Si elle peut comprendre le souci de simplification et de pacification des ruptures, l'UNAF rappelle son attachement au rôle du juge, qui est de garantir l'intérêt des enfants, d'assurer l'équité des accords intervenus et de protéger le conjoint le plus vulnérable. La nouvelle mesure « génèrera encore des inégalités et sera préjudiciable au plus faible », avertit la FSFM. Les deux organisations demandent auparavant un bilan de la loi du 24 mars 2004, qui a déjà simplifié la procédure en cas de consentement mutuel.
« Allô enfance en danger » : tel est le nouveau nom du 119, anciennement appelé « Allô enfance maltraitée ». Il veut rendre compte de l'élargissement de ses missions aux conditions éducatives défail-lantes. Ce service d'urgence sociale, joignable gratuitement 24 heures sur 24, intervient pour plus de 11 000 enfants chaque année. Il dispose aussi d'un site Internet :