Si 75 % des étudiants se déclarent en bonne santé mentale, 17 % sont en situation de « mal être » et 8 % souffrent de « troubles sévères », révèle une enquête menée pour La Mutuelle des étudiants. Parmi les facteurs intervenant sur la fréquence du « mal être » figurent le sexe (les trois quarts des étudiants en souffrance sont des filles) et les difficultés de financement des études. 53 % des personnes concernées exercent en effet une activité salariée qu'elles jugent pénalisante, contre 25 % des étudiants en bonne santé. Les premiers sont aussi moins nombreux à bénéficier d'un logement autonome que les seconds.
Les premiers résultats de l'enquête sont disponibles sur
L'abandon des études supérieures sans diplôme, plus exactement l'état des travaux réalisés sur la question, fait l'objet d'un recueil réalisé pour l'Observatoire national de la vie étudiante. Il rappelle, sans surprise, que l'origine sociale est l'une des variables qui influent sur le nombre de décrochages, de même que l'origine des parents. Si 25 % des étudiants quittent le supérieur sans diplôme, c'est le cas de 46 % des jeunes issus de l'immigration maghrébine. Le rapport insiste par ailleurs sur un phénomène beaucoup moins étudié : celui des bacheliers qui « renoncent à exploiter leur droit d'inscription universitaire ». 67 % des bacheliers professionnels sortent directement sur le marché du travail, contre 6 % des bacheliers généraux. Un phénomène qu'il faudrait, lui aussi, corréler notamment avec l'origine sociale.
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