« Les conditions sont aujourd'hui réunies pour entreprendre la refonte du dispositif de dépistage français. » C'est la position adoptée par le Conseil national du sida (CNS), un an après son rapport sur l'évolution du dispositif de dépistage (1), dont il juge que les propositions ont été largement discutées, la communauté médicale leur ayant réservé un accueil favorable et différentes institutions s'étant vu confier des travaux sur l'évolution de l'offre de dépistage.
Selon le CNS, le temps est donc venu de passer à l'action. Il réclame la possibilité d'utiliser les tests rapides, « indispensable pour améliorer l'offre de dépistage », et qui devraient faire l'objet d'une expérimentation en 2008 (voir ci-dessus), l'évolution des consultations de dépistage anonyme et gratuit pour mieux accueillir les populations à fort risque d'exposition ou les plus précaires et pour assurer le lien avec le soin, ainsi que la généralisation de la proposition de tests de dépistage dans les structures de santé.