Dans le silencieux parc boisé de l'hôpital psychiatrique Maison-Blanche, à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), beaucoup de pavillons sont clos. Depuis que l'hôpital s'est restructuré pour se rapprocher de la cité, des centaines de lits ont fermé. Mais, dans certains bâtiments, les malades ont été remplacés par d'autres exclus : c'est là que, en août 2006, l'association le Coeur des haltes a ouvert un centre d'hébergement de stabilisation, dans la foulée du rapport d'Agnès de Fleurieu, présidente de l'Observa-toire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) (1). Commandé par le gouvernement pour dénouer la crise des tentes à Paris, celui-ci préconisait de construire une offre d'hébergement adaptée pour sortir de la rue les personnes très désocialisées, en
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