Les centres communaux ou intercommunaux d'action sociale (CCAS-CIAS) consacrent de 1 à 8 % de leur budget global aux aides individuelles et aux secours. Une étude menée par l'Union nationale des CCAS, à laquelle 200 d'entre eux ont répondu (pour un total de 9 millions d'habitants couverts), souligne l'importance de ce type d'action (1), qui constitue un levier important de la politique de solidarité des communes. S'agissant d'aides facultatives, les CCAS-CIAS sont libres de définir leur nature et leur montant.
Les aides visent à répondre à des besoins de base : se nourrir, se loger, se chauffer. L'alimentation est, de loin, le premier poste de dépense, avec 64 % de l'ensemble, dont les trois quarts se traduisent par une aide alimentaire directe et un quart par une aide à la restauration scolaire. Le deuxième poste est l'énergie, qui représente 10 % du total, devant le logement (7 %) et les transports (3 %).
La forme des secours (d'urgence) et des aides (pour faire face à des difficultés ponctuelles) est assez variable : versements en espèces, bons d'achat, titres de transport, chèques d'accompagnement personnalisé, ou encore règlement direct de créanciers. Da
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?