Quel est le rôle du travail social dans l'objectif d'éradication de la pauvreté ? Cette question a été le 6 novembre au coeur d'un échange entre Martin Hirsch, Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, et Christian Chassériaud, président de l'Aforts (Association française des organismes de formation et de recherche en travail social) et auteur, en 2006, du rapport du Conseil supérieur du travail social (CSTS) « Le travail social confronté aux nouveaux visages de la pauvreté et de l'exclusion » (voir ASH n° 2465 du 21-07-06, page 36). « Si la mesure du revenu de solidarité active [RSA] n'est pas soutenue par des accompagnements sociaux et la mobilisation des travailleurs sociaux, elle sera incomplète », défend Christian Chassériaud, qui participera au Grenelle de l'insertion. Le projet de mobiliser les formations sociales a été retenu dans son principe, afin de permettre à des bénéficiaires du RSA d'accéder à des emplois sociaux, dans un objectif de qualification. Autre enjeu évoqué : le rôle du CSTS dans la réduction de la pauvreté. « L'instance va entrer dans une nouvelle mandature, le moment est propice pour la repositionner », souligne Christian Chassériaud.
Les personnes âgées confrontées à la pauvreté et à l'exclusion sociale doivent être entendues et écoutées afin de voir leurs préoccupations prises en compte dans les processus de décision qui les concernent. C'est avec cette préoccupation que la plateforme européenne AGE - dont la Fondation nationale de gérontologie et les Petits Frères des pauvres sont membres pour la France - a, au terme de deux ans d'échanges, créé une « boîte à outils » pour aider à organiser des ateliers participatifs, avec des personnes âgées comme avec d'autres groupes confrontés à la pauvreté.
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