« Le 5e risque pour les nuls » : c'est le titre d'un texte, rendu public le 31 octobre, rédigé par le collectif « Une société pour tous les âges », afin d'expliquer le pourquoi et le comment de la future cinquième branche de protection sociale dont on discute beaucoup en ce moment. Sans être encore « grand public », il précise clairement en cinq feuillets les travers des dispositifs actuels, les objectifs et les enjeux. Proche du récent rapport de la CNSA (voir ASH n° 2527 du 19-10-07, page 5), il s'en écarte sur un point, en appelant à l'intervention des collectivités locales et pas seulement des départements. Il ne tranche pas non plus sur les moyens de financement. Parmi les premiers signataires figurent Maurice Bonnet, Pascal Champvert, André Flageul, Marie-Jo Guisset, Jean-Claude Henrard, Geneviève Laroque, Alain Villez...
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Les franchises médicales pour les victimes du travail doivent faire l'objet « d'un véritable débat », estiment la FNATH (l'association des accidentés de la vie) et l'Andeva (Association nationale de défense des victimes de l'amiante). Elles viennent d'écrire au président de la République pour dénoncer « le silence du gouvernement » sur cette question, avant l'examen le 12 no-vembre du projet de loi de financement de la sécurité sociale par le Sénat. De son côté, l'Unafam (Union nationale des amis et familles de malades psychiques) a adressé un courrier à la ministre de la Santé pour lui indiquer que les franchises ne sauraient s'appliquer aux soins psychiatriques de longue durée, du fait de la nécessaire continuité des soins.
DDASS : plusieurs changements au ni-veau des directeurs avec l'arrivée, depuis le 15 octobre, de Jean-Michel Doki-Thonon à la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) des Côtes-d'Armor et de Marie-Cécile Marcellesi à celle des Alpes-de-Haute-Provence. Myriam Berg a pris quant à elle, au 1er octobre, la tête de la DDASS de Lot-et-Garonne et Laurent Poquet, au 1er septembre, celle de la DDASS de l'Aveyron.