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Confirmation du ralentissement de la hausse des dépenses de protection sociale en 2006

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S'élevant à 526,2 milliards d'euros en 2006, le montant des prestations de protection sociale versées aux ménages a progressé de 3,3 % en valeur et de 1,4 % en euros constants en un an (1). Leur part dans le produit intérieur brut (PIB) atteint 29,36 %, contre 29,64 % en 2005 et seulement 27,69 % en 2000. Ce ratio - habituellement dénommé « taux de redistribution sociale » - a connu une hausse constante de 2000 à 2005 en raison, d'une part, d'une croissance économique peu dynamique et, d'autre part, de la croissance prononcée des dépenses de protection sociale au cours de la même période. Sa légère diminution en 2006 s'explique avant tout par le ralentissement des dépenses de protection sociale, qui avaient augmenté de 4,4 % en valeur en 2005 et de 5,4 % en 2004.

Ce ralentissement est essentiellement imputable à la nouvelle décélaration des dépenses liées au risque santé (+ 3,3 % en valeur, après + 4,1 % en 2005). Les prestations liées à ce risque pesaient 185,2 milliards d'euros l'année dernière, soit 35,2 % de l'ensemble des prestations de protection sociale, et 10,3 % du PIB. Les prestations de maladie ont progressé de 3,1 %, confirmant le ralentissement de 2005, après plusieurs années de forte croissance. Celles afférentes au risque invalidité représentaient, elles, 26,6 milliards d'euros en 2006, et ont décéléré légèrement tout en conservant un rythme de progression élevé (+ 4,1 %, après + 5,4 % en 2005 et + 4,6 % en 2004). Enfin, les prestations relatives au risque accidents du travail ont augmenté de 3,7 % (après + 4,6 % en 2005 et + 3,3 % en 2004).

La forte diminution des dépenses liées au risque emploi explique également grandement ce ralentissement. Les prestations versées au titre du chômage et de la perte d'emploi ont reculé de 6,2 %, après avoir augmenté de 1,1 % en 2005 et de 2,8 % en 2004.

Le ralentissement observé pour le risque maternité-famille y contribue également, de façon plus marginale : en 2006, l'ensemble des prestations afférentes à ce risque s'élevait à 47,8 milliards d'euros, en progression de 3,7 % en euros constants, après 4,9 % en 2005.

La décélération observée pour le risque pauvreté-exclusion est un autre élément d'explication : s'élevant à 8,1 milliards d'euros en 2006, les prestations qui y sont afférentes ont augmenté de 2,4 %, après 6,2 % en 2005 et 8,4 % en 2004.

En revanche, celles versées au titre du risque vieillesse-survie, qui représentent la part la plus importante de l'ensemble des prestations de protection sociale (44,7 % en 2006), progressent toujours à un rythme soutenu (+ 5,2 %, après + 5,3 % en 2004 et 2005).

Notes

(1) « Les prestations de protection sociale en 2006 » - DREES - Etudes et résultats n° 604 - Octobre 2007 - Disponible sur www.sante.gouv.fr.

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