L'Agefiph, « qui a acquis un savoir-faire, une crédibilité et une efficacité reconnus », doit voir étendre son champ d'action à la fonction publique. C'est du moins ce que demande l'APAJH, au vu des ratés du Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (voir ASH n° 2526 du 12-10-07, page 42). Elle propose aussi de faire intervenir les CAP emploi dans le secteur public.
L'administration sanitaire et sociale en liquidation !, s'alarme le SNIASS (Syndicat national des inspecteurs de l'action sanitaire et sociale), qui voit dans la réforme de la fonction publique annoncée (voir ASH n° 2524 du 28-09-07, page 21) une « privatisation » de cette dernière. Les missions des DDASS et DRASS ne cessent d'augmenter alors que le nombre des agents sanitaires et sociaux diminuent, « et encore plus fortement que dans d'autres départements ministériels », déplore-t-il. Le syndicat réclame donc le maintien d'une organisation des services de l'Etat « qui garantisse le lien entre le sanitaire et le social et une approche généraliste et territoriale des politiques publiques ».
Les états généraux des usagers de drogues et de substitution (EGUS) en voie de disparition ? C'est la crainte de l'ANIT (Association nationale des intervenants en toxicomanie) selon laquelle « ils ne pourront peut-être pas se tenir en 2008, faute du soutien financier de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie ». Or « la place des usagers est indissociable des réponses apportées aux problèmes posés par les usages de drogues et conduites addictives », affirme l'association. Et les EGUS participent à cette « approche cohérente ».