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L'Etat doit se donner les moyens de poursuivre l'insertion dans la fonction publique

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Créé le 1er janvier 2006, le Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) (1) a mal commencé (2). Ce n'est pas une raison pour abandonner l'objectif, laisser les travaux en plan et faire des économies à mauvais escient. C'est, en substance, l'avertissement donné par le Comité d'entente des personnes handicapées au gouvernement. En effet, celui-ci, face au démarrage calamiteux du FIPHFP - en manque de moyens humains -, se propose d'exonérer les employeurs publics de leur contribution pour l'année 2008...

« Contraire à la loi », cette attitude est aussi « scandaleuse et dangereuse », juge le comité. Au lieu de « donner l'exemple », l'Etat permet aux employeurs publics de s'exonérer de leur obligation d'embauche, directe ou par le recours aux entreprises adaptées, ce qui risque d'aggraver la situation déjà périlleuse de ces dernières, estime-t-il.

Le Comité d'entente « exige donc » le maintien de la contribution 2008 des employeurs publics, le respect du calendrier des réunions du comité national du FIPHFP, afin qu'il puisse poursuivre les travaux engagés, la mise en place des conditions d'un fonctionnement efficace sur les plans national et local, enfin une réforme du fonds pour permettre une saisine directe par les fonctionnaires handicapés.

Notes

(1) FIPHFP : rue du Vergne - 33059 Bordeaux cedex - Tél. 05 57 57 90 02.

(2) Voir ASH n° 2522 du 14-09-07, p. 12.

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