Recevoir la newsletter

L'accompagnement des allocataires du RMI reste encore inégalement pratiqué

Article réservé aux abonnés

Les titulaires du RMI (revenu minimum d'insertion) voient leurs chances de retrouver un emploi majorées de 20 % lorsqu'ils bénéficient d'un accompagnement sur le plan professionnel. Le « coup de pouce » n'est donc pas négligeable, même s'il ne fait passer que de 23 % à 29 % le nombre de personnes qui ont perçu le RMI en décembre 2004 et qui sont en emploi à la mi-2006. C'est ce qui ressort d'une étude sur l'accompagnement des allocataires (1), volet qui fait partie intégrante du dispositif depuis sa création en 1988.

Obligatoire, mais toujours pas généralisé... Alors que la désignation d'un référent doit aller de pair avec le paiement de l'allocation, 60 % des titulaires se déclarent suivis. Alors qu'un contrat d'insertion doit être signé dans les trois mois, seuls 44 % l'ont fait. Ces ordres de grandeur restent à peu près constants sur une dizaine d'années. Enfin, 40 % des allocataires ont participé au moins à une action d'insertion. Au total, 23 % des allocataires déclarent n'avoir connu aucune de ces formes d'accompagnement tandis que 20 % ont bénéficié des trois.

A maints égards, les plus aptes à s'insérer sur le marché du travail - âge moyen, ancienneté pas trop grande dans le dispositif, plus diplômés - sont aussi ceux qui participent le plus au dispositif d'insertion. Ainsi, 46 % des titulaires d'un niveau bac participent à des actions d'insertion contre 35 % des sans-diplôme et 28 % des personnes ayant des difficultés à lire ou àécrire le français contre 42 % de ceux qui n'ont pas ce problème. L'étude ne permet pas de savoir si ces différences proviennent de l'offre formulée par les départements ou de la demande des intéressés.

Par ailleurs, certaines catégories d'allocataires en difficulté (familles monoparentales, personnes ayant des problèmes de santé) sont aussi plus suivies que la moyenne par un référent, mais cette fois pour bénéficier d'une action d'accompagnement au plan social (santé, logement, aides financières...). L'étude confirme aussi, sans surprise, que plus le taux d'allocataires augmente dans un département, plus la probabilité de participer au dispositif d'insertion diminue.

Qu'il s'agisse du contrat d'insertion ou des actions spécifiques, le jugement des bénéficiaires apparaît positif dans deux cas sur trois. La satisfaction monte même à 80 % pour les actions entreprises dans le domaine social.

Notes

(1) « L'accompagnement des allocataires du RMI dans leur parcours d'insertion » - DREES - Etudes et résultats n° 599 - Disponible sur www.sante.gouv.fr.

LE SOCIAL EN ACTION

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur