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Le collectif ACDC (Autres chiffres du chômage) salue l'arrêt de la publication mensuelle du taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT), conformément aux recommandations d'un rapport des inspections générales des affaires sociales et des finances (voir ASH n° 2524 du 28-09-07, page 17). Mais il juge « précipitée » la décision de l'INSEE « d'adopter sans débat des changements de calcul ». L'institut souhaite en effet utiliser les mêmes critères que l'office européen des statistiques Eurostat pour le calcul trimestriel du chômage. Le collectif craint une « manipulation consistant à changer la source de référence et la méthode de calcul », qui aboutirait à gommer 0,8 point de chômage. D'autant que le Conseil national de l'information statistique a engagé une réflexion sur les indicateurs du chômage.

L'UNITH (Union nationale pour l'insertion des travailleurs handicapés), qui regroupe 62 structures Cap emploi, a décidé de se rapprocher d'Ohé Prométhée en vue de constituer un seul réseau facilitant l'accès à l'emploi des personnes handicapées. Les Cap emploi, qui sont des organismes de placement des travailleurs handicapés, sont en effet aujourd'hui réunis autour de ces deux réseaux. Ce rapprochement était préconisé par le rapport Gohet sur la loi du 11 février 2005 (voir ASH n° 2520 du 31-08-07, page 5).

Les personnes sourdes ou malentendantes n'ont pas tiré bénéfice de la loi « handicap » du 11 février 2005, qui « n'a globalement rien changé à leur situation et l'a même aggravée dans certains cas », estime l'Unisda (Union nationale pour l'insertion du déficient auditif). Les enfants sourds ne bénéficient que trop rarement d'un projet scolaire tenant compte du choix linguistique de leur famille (langue des signes ou langage parlé complété), les auxiliaires de vie scolaire ne sont pas formés, il n'y a toujours ni centres relais téléphoniques ni journal télévisé traduit en langue des signes, déplore l'organisation.

L'AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées) est « ravie » du non-lieu intervenu pour le directeur d'une maison de retraite de Reims, où un résident était décédé après la canicule de 2003 (voir ASH n° 2330 du 24-10-03, page 33). Ce professionnel avait été gardé à vue 48 heures, transféré menotté et mis en examen pour « homicide involontaire », ce qui avait provoqué une manifestation en sa faveur. L'association ajoute cependant que « le nombre de personnels ayant peu augmenté depuis, nul ne peut affirmer qu'un accident climatique de même ampleur n'aurait pas à nouveau des conséquences dramatiques pour nos aînés fragilisés ».

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