Après les craintes suscitées par la loi relative à la prévention de la délinquance, la circulaire sur le partage d'informations (voir ce numéro, page 5) apparaît plutôt comme « une bonne nouvelle pour le public et les professionnels », estime l'ANAS (Association nationale des assistants de service social). Ce texte apporte en effet un certain nombre de précisions et d'exigences qui, souligne-t-elle, semblent réduire la dimension de contrôle au profit de celle de l'aide. La circulaire fait ainsi référence à la déontologie et aux modes d'intervention des professionnels et prend en compte l'intérêt des personnes et des familles. En outre, elle affirme la compétence des professionnels pour évaluer les situations et leur liberté de choix pour transmettre une information au maire ou au président du conseil général.
L'ANAS invite donc les professionnels à s'appuyer sur ces précisions. Elle préconise (1), en outre, en cas de transmission d'informations, de le faire par écrit et de s'informer de la façon dont elles seront traitées afin que les personnes puissent faire valoir leur droit d'accès à ces données et s'opposer éventuellement à leur utilisation. Elle rappelle également les fondements méthodologiques, déontologiques et éthiques auxquels les assistants sociaux doivent se référer.
(1) Ses préconisations seront prochainement disponibles sur