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La couverture du 5e risque doit reposer sur la solidarité nationale, insistent les associations

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La prestation de compensation de la perte d'autonomie doit intervenir « en plus de la couverture des besoins de soins et en plus des revenus de remplacement ». Son financement relève de « la stricte solidarité nationale ». Telle est la position de principe adoptée, le 11 septembre, par le CNRPA (Comité national des retraités et personnes âgées) (1). Dans le cadre du débat sur la création d'une cinquième branche de protection sociale, cet organisme consultatif appelle aussi clairement à une « convergence des dispositifs de compensation » pour les personnes âgées et pour les personnes handicapées, et même à une « législation commune », sans distinction d'âge, « ce qui ne veut pas dire nier les spécificités de chacune des populations ».

Les personnes âgées ont « droit au projet de vie », rappelle-t-il. Le dispositif de compensation doit donc être assis sur un plan d'aide personnalisé, élaboré par une équipe pluridisciplinaire tenant compte des besoins de la personne mais aussi des aspirations qu'elle exprime.

Enfin le CNRPA revendique une révision de la tarification des établissements, avec une « diminution du reste à charge » des familles et l'institution d'un « reste à vivre décent pour la personne elle-même et son conjoint ».

De leur côté, des associations de personnes handicapées comme l'Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) (2) et la FNATH (l'association des accidentés de la vie) (3) réagissent aux déclarations du président de la République à propos du 5e risque (4). Elles rappellent leur attachement à un financement par la solidarité nationale et non par l'assurance privée. Elles martèlent aussi leur ferme opposition à la prise en compte des ressources ou du patrimoine pour l'attribution de la prestation de compensation, qui remettrait à l'ordre du jour une récupération sur succession. Cela « constituerait un recul inacceptable par rapport à la loi du 11 février 2005 », note l'Unapei. Il faut « préserver un accès universel aux prestations et une égalité de traitement pour tous », insiste la FNATH.

Notes

(1) CNRPA : Bureau 5092 - 7, place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon - 75014 Paris - Tél. 01 40 56 88 39.

(2) Unapei : 15, rue Coysevox - 75876 Paris cedex 18 - Tél. 01 44 85 50 50.

(3) FNATH : 38, boulevard Saint-Jacques - 75014 Paris - Tél. 01 45 35 00 77.

(4) Voir ASH n° 2523 du 21-09-07, p. 6.

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