Aux termes de l'article 36 du règlement général annexé à la convention d'assurance chômage du 18 janvier 2006 (1), une aide peut être attribuée à l'allocataire qui souhaite entrer dans une démarche de validation des acquis de l'expérience (VAE) en vue d'obtenir un diplôme, un titre à finalité professionnelle ou un certificat de qualification favorisant l'accès à des emplois identifiés au niveau territorial ou professionnel. Cette aide correspond à la prise en charge des dépenses liées à la VAE et est accordée, en priorité, aux allocataires qui justifient de plus de 20 ans d'activité professionnelle salariée, à ceux âgés de 45 ans et plus, ou à ceux susceptibles d'obtenir tout ou partie d'une certification leur permettant d'accéder à des métiers reconnus prioritaires notamment par les enquêtes relatives aux besoins de main-d'oeuvre dans les bassins d'emploi.
Désormais, le bénéfice de l'aide à la VAE « doit être maintenu aux allocataires qui engagent une action de VAE dans la limite de 12 mois suivant le terme de leur indemnisation ».
Cette prise en charge concerne « toutes les démarches de VAE engagées à ce jour », sous réserve qu'elles l'aient été « dans la première moitié de l'indemnisation ». « Ainsi, selon la filière d'indemnisation dans laquelle ils se situent, les allocataires devront, afin de pouvoir bénéficier de cette mesure, avoir engagé une action de validation respectivement au cours des 107, 350, 548 ou 638 premiers jours de leur indemnisation », explique l'Unedic dans une circulaire.