La Commission européenne a lancé, le 4 juillet, une consultation sur la lutte contre les discriminations dans les Etats membres et à l'échelle de l'Union européenne (UE). Objectif : préparer de nouvelles mesures d'harmonisation afin d'étendre au-delà du marché du travail la lutte contre les discriminations fondées sur le sexe, la religion, les convictions, le handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle. « L'UE dispose déjà de la législation anti-discrimination la plus étendue du monde, mais nous voulons nous assurer que cette protection se concentre là où elle est le plus nécessaire tout en recherchant un équilibre juste entre les différentes parties concernées, qu'il s'agisse de citoyens, d'employeurs, d'autorités publiques ou d'associations », a expliqué Vladimir Spidla, commissaire européen chargé de l'emploi, des affaires sociales et de l'égalité des chances.
Une étude menée en 2006 pour le compte de la Commission a en effet conclu que les législations adoptées par tous les Etats membres vont au-delà des exigences européennes établies par les directives de 2000 relatives à l'égalité raciale et à l'égalité de traitement en matière d'emploi et de travail. Mais la protection se concentre surtout sur les discriminations fondées sur la religion et le sexe, et celles fondées sur l'orientation sexuelle, le handicap et l'âge font l'objet d'un traitement moindre (en dehors du domaine de l'emploi).
La consultation s'adresse à la fois au grand public et aux professionnels. Elle sera accessible jusqu'au 15 octobre sur :