Les trois rapports du CSTS (Conseil supérieur du travail social), adoptés lors de la 5e mandature, sont publiés. « L'usager au centre du travail social », dirigé par Jacques Ladsous, décrit les postures indispensables à la refondation des relations entre travailleurs sociaux et usagers. « Décloison-nement et articulation du sanitaire et social », piloté par François Roche, émet plusieurs recommandations en matière de partenariat, de coopération et de réseaux, notamment dans le domaine de la formation. « Le travail social confronté aux nouveaux visages de la pauvreté et de l'exclusion », sous la responsabilité de Christian Chassériaud, propose d'inverser les représentations sociales qui s'attachent aux personnes pauvres et d'instaurer avec elles des « pratiques d'alliances » afin de construire des réponses adaptées à leurs besoins (voir ASH n° 2448 du 24-03-06, pages 37 et 38, et ASH n° 2465 du 21-07-06, page 36).
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La conférence de consensus sur l'urgence est prévue pour les 29 et 30 novembre, annonce la FNARS (Fédé-ration nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale), qui l'avait demandée dans le cadre de ses « états généraux » (voir ASH n° 2496 du 2-03-07, page 40) et que le gouvernement a acceptée. Sa préparation est confiée à un comité d'organisation comprenant 13 membres, dont Nicole Maestracci, présidente de la FNARS, Marie-Thérèse Join-Lambert, inspecteur général honoraire des affaires sociales, et des représentants de la direction générale de l'action sociale, des services déconcentrés de l'Etat et des associations. La FNARS devrait ouvrir un « blog participatif » pour permettre aux intervenants du secteur d'enrichir les travaux du comité d'organisation.
Le droit international privé a vocation à résoudre des conflits sur de nombreux sujets tels que la capacité des personnes, le mariage, le divorce, l'autorité parentale ou encore les obligations alimentaires, lorsque la personne concernée a un lien avec deux Etats différents. En effet, l'idée est à tort répandue que la nationalité française, ou la résidence en France, entraîne automatiquement l'application de la loi française. Quelle loi appliquer dans tel type de litige, quel est le tribunal compétent, quelle est la valeur en France d'une décision étrangère ? Une brochure du GISTI (Groupe d'information et de soutien des immigrés) examine l'état du droit en la matière.
« Droit international des personnes et de la famille » - Les notes pratiques - Juin 2007 - GISTI : 3, villa Marcès - 75011 Paris - Tél. 01 43 14 84 84 - 5 € + (1 € de frais d'envoi).