Le conseil d'administration de l'UNML (Union nationale des missions locales) a validé le 27 juin le principe de créer une Fédération nationale pour l'insertion des jeunes (FIJ), qui serait la représentation commune du réseau auprès de ses partenaires et des pouvoirs publics (voir ASH n° 2511 du 8-06-07, page 37). Mais l'instance a décidé de renvoyer à l'assemblée générale de l'association, prévue début octobre, la décision finale du coup d'envoi de cette nouvelle structure. L'ANDML (Association nationale des directeurs de missions locales), autre composante de la future fédération, a quant à elle déjà inscrit ce projet dans ses orientations pour 2007. En attendant, les deux organisations continuent de travailler sur les statuts de la FIJ. Et prévoient déjà de solliciter d'une seule voix les nouveaux ministres.
La responsabilisation des parents comme une des réponses à la délinquance juvénile est de plus en plus élevée au rang des « bonnes pratiques ». Née aux Etats-Unis, la démarche s'est étendue au Canada, au Royaume-Uni, en Belgique... Non sans contestations, notamment des professionnels chargés de la mettre en oeuvre. Une étude du Centre d'analyse stratégique, menée par Marine Boisson, remet la question dans cette perspective internationale.
« Des pères et des mères «plus responsables», une réponse à la délinquance des mineurs ? Une perspective internationale » - La note de veille du CAS n° 63 - Disponible sur
Le décrochage scolaire fait l'objet d'une note de l'INRP (Institut national de la recherche pédagogique). Celle-ci rappelle les données françaises selon lesquelles 13 % de jeunes sortent « sans diplôme » du système scolaire et 6 % le quittent « sans qualification », 4 % cumulant les deux caractéristiques. Elle récapitule surtout les études qui, en France et à l'étranger, examinent les facteurs (individuels et sociaux) de décrochage et les dispositifs de prévention ou de remédiation.
La Lettre d'information n° 28 - Juin 2007 - Disponible sur
Michel Saillard, vice-président du Secours catholique, s'est vu confier, le 28 juin, la présidence par intérim de cette organisation, le temps de trouver un successeur à Jean-Pierre Richer, dont le mandat n'a pas été renouvelé à l'issue de ses trois premières années à la tête de l'association. L'élection devrait avoir lieu soit à la mi-juillet soit, plus vraisemblablement, à la rentrée. Les principes d'une réorganisation - à coût égal - des délégations territoriales ont aussi été arrêtés afin de « rapprocher les équipes des personnes en difficulté ».
Pascal Hoste a été nommé directeur départemental des affaires sanitaires et sociales de la Manche.