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Roselyne Bachelot dévoile les grands axes de sa politique pour la jeunesse

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La ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports a exposé le 23 juin devant le Conseil national de la jeunesse (CNJ) les grandes lignes de sa politique pour la jeunesse.

Roselyne Bachelot entend notamment encourager les jeunes à s'investir dans les associations en développant, d'une part, le volontariat associatif et, d'autre part, la formation à la gestion associative. La ministre compte également « oeuvrer pour que la société encourage toutes celles et tous ceux qui se dévouent pour elle ». Et entend réfléchir, à cette fin, aux modalités d'une « juste reconnaissance » du bénévolat. « On peut envisager qu'[il] donne droit, par exemple, à des stages de formation, ou qu'il soit pris en compte dans le cadre d'un cursus universitaire ou professionnel », a-t-elle indiqué, précisant que ces acquis pourraient être consignés « dans une sorte de «livret d'épargne civique»».

La ministre a par ailleurs affirmé son attachement au programme « Envie d'agir », qui a vocation notamment à aider les jeunes qui s'investissent dans la création ou la reprise d'activités économiques. Elle entend renforcer sa lisibilité « pour qu'il devienne moteur dans les dispositifs d'engagement et d'accompagnement des initiatives des jeunes ». S'agissant toujours de l'aide à la création d'entreprises par les jeunes, elle souhaite que soit discutée la mise en place de « lieux dédiés à cette aide [...], qu'ils soient des espaces de conseil, de soutien, de formation, et aussi d'échanges et de croisements d'idées et d'expériences ». Roselyne Bachelot a également appelé à développer des initiatives telles que l'opération « Jobs d'été », notamment auprès de ceux qui en ont le plus besoin.

Elle souhaite enfin une réactivation du comité interministériel de la jeunesse, « pour assurer le dynamisme et la cohérence des politiques en faveur de la jeunesse ».

De leur côté, les représentants du CNJ lui ont remis plusieurs propositions. Parmi elles : généraliser les contrats éducatifs locaux dans les collèges et les lycées, « afin que les élèves en difficulté scolaire puissent bénéficier des apports des collectivités territoriales [...] pour entrer dans un parcours de réussite » ; faire de la discrimination faite à l'égard des personnes ayant eu un parcours judiciaire le 17e critère de discrimination reconnu par la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité ; appliquer le numerus clausus à tous les établissements pénitentiaires pour éviter la surpopulation carcérale.

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